Toi qui parais mourir quand ma mort t'apparaît,
Tu perdrais en l'amant une viande idéale,
Manquerais d'un serment puisque tu es féale...
Mais ce n'est point souffrir comme ta mort m'ardrait.
Je n'aurais lentement loin de toi plus d'attraits
Pour forger le satyre orgueilleux et très mâle,
Car je n'en puis sentir la mesure primale
Que dans le jugement de tes soigneux arrêts.
Un silence avaleur de sommet ou de gouffre...
Oublier la Valeur qu'on admire et qu'on souffre...
Tu parles de suicide, une altesse de moins ?
Mais ni grand ni petit, insignifiant peut-être,
Si tu n'es mon outil, je ne puis me connaître
Et ne suis qu'un grand vide à part toi, mon Témoin.
Écrit le 21 juillet 2023. Publié le 20 septembre 2023.