Et l'amour et l'amant viennent dans les grands vides
Quand, aux jours lents d'octobre, un manque vous étreint.
Sous le passement sobre, imprégné, du quatrain,
Comme nonchalamment elle m'aima livide.
Si tendre !... Puis novembre ; et le métier avide
Emporta sa langueur, le livre et le lutrin,
Abrégea la longue heure, accapara l'entrain,
Changea le fébrile ambre en travail impavide.
Divertissement liant, Simulacres-tétines :
Peu à peu mon image apparut moins longtemps,
Elle rendait hommage à nos vœux en comptant.
Je devins humiliant à ses veules routines,
Et elle se déprit... J'en fus presque content
Pour vous être – Mépris, Orgueil – resté constant.
Écrit le 4 novembre 2023. Publié le 18 janvier 2024.