Fesses de femme

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Immobile impudeur ! Comme, nue, elle expose

Et livre, si docile ! à mes libres desseins

En sa confiance aveugle – antipode des seins –,

Ses fesses que j'adore, et pas encore roses !


Je contemple un moment le galbe rebondi,

Plutôt poire que pomme à l'angle de ses hanches,

Si finement grenu, douceurs tendres et blanches,

Bombant l'offre en cambrure, ô ce lisse Arrondi !


Elle a en haut du pli un défaut minuscule :

Sous la double fossette, à la jonction du dos,

Comme un sillon dévié, le renflement d'un os ;

Mais j'aime quand un corps s'idiosyncracule !


J'observe la fendure aux cuisses entrouvertes :

Les fronces de l'anus pour l'instant contracté,

Le sexe au bouton clair, déjà un peu lacté,

Qui fait une clochette entre deux chairs offertes.


Son odeur organique appelle mon nez cru,

Confirmant ses désirs, ô fétiche de fille !

Combien, d'appréhension, tout son bassin frétille

D'augurer ses appâts redevenir mon cul !


Elle aura mes assauts, donc, profonds et sonors,

Ma saisie possessive et mes gifles bien dures,

Et d'ici je verrai, fasciné de luxures,

Ses lèvres refluer quand mon sexe ressort !


Écrit le 24 avril 2024. Publié le 3 mais 2024.

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