Comme souvent la femme est complue au mystère
Dont elle se pavane, elle fait le pari
Que ses traits séduisants n'auront jamais tari
Tant que l'homme croira en son « secret » austère.
Seulement, trop médiocre, elle ne peut se taire ;
Aussitôt déjouée, elle est l'être marri,
Si piqué des dédains de son fâcheux mari
Qu'au lieu de progrès elle boude et se terre.
Elle a cessé d'aimer celui qui la connaît ;
Elle en tire rancune, et sa douceur renaît
Loin de la vérité qu'elle juge vulgaire ;
Il lui faut flatterie et non émulation ;
Quand on l'a circonscrite, elle n'a la passion
Que d'aller vers un autre et qui ne la sait guère.
Écrit le 28 juillet 2023. Publié le 14 décembre 2023.
