Tout homme a quelquefois fantasmé une Grosse ;
Comme il croit qu'une Ronde est moins entretenue,
Pour défouler l'ardeur qu'il ne veut plus ténue,
Il se trouve un miroir de son désir en hausse.
Une femme replète est un objet qu'il chausse :
S'estimant supérieur, de gêne il se dénue,
Il la corrige fort pour ses formes charnues
Et s'empare en tyran de ses profondes fosses.
Sous ses coups elle s'offre en la putain vulgaire ;
Ce large territoire aime qu'on manipule
Ses puys voluptueux par-devant et derrière ;
Ses poignées en nombre annulent le scrupule,
C'est pourquoi elle admet, fatale ou volontaire,
Qu'en un comble de mâle à la fin il l'encule.
Écrit le 16 juillet 2024. Publié le 28 septembre 2024.
