Chapter 113: Son Impériale Majesté

384 17 2
                                    


Joyeuses fêtes!!! voici votre chapitre

Ancien, mais très moderne, avait dit Leandros, mais aux yeux de Harry et de ses amies, la 1ère alternative était simplement une réalité surréaliste et merveilleuse. Les mondes moldu, sorcier et magique n'existaient pas : il n'y avait que l'Empire. Des Amériques jusqu'aux extrémités de l'Asie ou de l'Océanie, la souveraineté impériale était incontestable et se faisait ressentir à travers les innombrables stands qui s'alignaient le long de la grand-rue de Delvirya. Les passants, encore plus nombreux, ne faisaient que renforcer cette impression surréaliste sur cette réalité : des sorciers vendaient sans rechigner à des Moldus, eux-mêmes interpellant parfois des créatures magiques avec bonne humeur comme l'auraient fait de bons amis. Contrairement au duo féminin de Serpentard, Harry n'irait pas jusqu'à dire que la 1ère alternative relevait de l'utopie, se doutant que pourparlers et négociations n'avaient pas été les seules « armes » utilisées par l'Empire pour étendre son influence, mais il était d'accord avec Moira, Lily et Lysandra lorsque celles-ci regrettaient de ne pas être nées dans ce monde-ci.

L'excitation et la curiosité de la petite brune de Serpentard frôlant l'indécence, il fut bientôt décidé que Lily suivrait le petit bout de femme tandis que Lysandra, fermement accrochée au bras de son fiancé, poursuivrait la visite avec le Gryffondor. La préfète-en-chef et Moira disparaissant parmi la foule en direction d'une attraction de lancer de cerceaux, Harry suivit sa belle promise en direction d'une librairie.

Arrivés à destination, Lysandra se précipita presque aussitôt vers les livres d'histoire de la magie, apparemment intéressées de savoir quelles étaient les différences entre leur monde et celui-ci, tandis que Harry s'arrêtait un peu par hasard devant une grande carte représentant la géographie de cette réalité - et bien différente de celle qu'il connaissait. Nuls Etats-Unis, Egypte, Chine ou même Brésil : ces nations, parmi tant d'autres, semblaient n'avoir jamais vu le jour dans la 1ère alternative. Du nord au sud, les Amériques se partageaient entre les Terres du Soleil, l'Union des Forêts d'or et un minuscule Canada, alors que le littoral méditerranéen de l'Afrique était presque entièrement soumis à l'Emirat pharaonique. Engloutissant une grande partie de l'Asie continentale, le Royaume de Jade se partageait le territoire avec la Nouvelle-Russie et Babylone. La situation n'était guère plus étrange en Europe, où la Sainte-Province gréco-celte englobait le nord de la Méditerranée de Babylone jusqu'à la Principauté d'Ibère. La Belgique et le Luxembourg n'étaient que des comptés des Pays-Bas, alors que le Haut-Duché Franco-germanique s'étendait de l'Atlantique jusqu'aux Balkans.

Harry avait beau la regarder sous tous les angles, il ne parvenait pas à comprendre comment le monde de la 1ère alternative pouvait avoir adopté cette physionomie. A l'évidence, même si la souveraineté de l'Empire était incontestable, il avait permis à certains territoires de conserver une certaine indépendance.

− Troublant, n'est-ce pas ? se réjouit Lysandra en le rejoignant.

− Assez, oui, reconnut le Gryffondor en s'arrachant à sa contemplation déconcertée. Tu as acheté ce que tu voulais ?

− J'ai pris cinq livres, dont un pour Callista, répondit Lysandra. L'Impératrice s'est montrée généreuse : la bourse contient cinquante impérites et l'achat de cinq bouquins ne m'en a coûté qu'une seule !

A l'évidence, la valeur de l'impérite n'avait pas vraiment changé depuis les Anciens Temps, songea Harry, tandis que tous deux quittaient la librairie et rejoignaient la foule. A mesure qu'ils arpentaient la grand-rue, la carte du monde regardée par le Gryffondor lui sembla complètement obsolète : s'il était une chose réellement extraordinaire dans cette réalité, c'étaient tous les étals répandus le long de l'artère principale de Delvirya.

les reliques des ainesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant