Les quatre jours qui suivent se passent ainsi : douche à 6h30, petit-déjeuner à 7h puis entraînement jusqu'à midi, repas, ensuite reprise sur le programme de Morgan, souper à 19h et extinction des feux à 20h.
Je me réveille, ma montre indique: 6h33; j'ai pris mes petites habitudes.
En sortant de la salle de bains, quand j'ai fini ma douche, la lumière s'allume subitement:
- JOYEUX ANNIVERSAIRE ! me crient les filles toutes ensembles.
Elles sont déjà debout et prête.
- Que tu es matinal ! se plaint Rebekah, plus sympathiquement que de coutume.
- Merci, pour tout ça mais je vais être en retard si je ne me dépêche pas.
- Arrête, tu ne vas pas travaillé aujourd'hui ! dit Diane.
- Pourquoi pas ?
- Mais tu passes un cap important, la majorité, aujourd'hui, continue Cassandre.
- C'est vrai, tu dois en profiter, observe Alice.
- Alors, tu viens avec nous pour une journée spéciale anniversaire ! informe Diane
Elles se réjouissent toutes et m'entraînent dans des couloirs que je ne reconnais pas. Nous traversons une immense porte en bois sculptée. Derrière celle-ci se dresse des rangés de vêtements et d'accessoires, des fauteuils et des canapés moelleux agrémentent la pièce. Un petit salon coquet pour filles.
- Journée entre filles ! proclame Cassandre.
Je n'ai jamais fait ça de ma vie et ne sais pas trop ce que ça signifie mais j'ai des indices à disposition. Je n'ai pas envie d'être pessimiste mais une journée à passer avec des robes et tout un tas de coquetteries ne m'enchante pas trop. Je les suis pour leur faire plaisir.
Elles me chargent de tenues toutes plus colorées, les unes que les autres et me forcent à les essayer. La première est une robe bouffante jaune poussin. Elles rient en me voyant, elles l'ont fait exprès, pour me décoincer, je suppose. Au fil des essayages, je ressemble de plus en plus à des choucroutes aux couleurs de l'arc-en-ciel. Je finis par succomber aux rires et prend plaisir à me pavaner dans ces vêtements affreux. On invente ensuite des personnages grincheux de la noblesse. Les imitations d'Alice sont drôles. Cassiopée est très forte pour faire leur voix stridentes et hautaines.
J'enfile une dernière robe bordeaux, cintrée à la taille, bustier avec des superpositions de voiles comme jupes.
- Parfaite, disent-elles d'une seule voix, assises sur un long sofa en face des cabines.
- Quoi ?
- Regarde toi, me conseille Juliette, la plus timide du groupe qui ne m'adresse presque jamais la parole.
Je ne reconnais pas le reflet que j'entrevois dans le miroir: une grande blonde aux yeux bleu-gris arborant une robe qui lui va magnifiquement. Je me suis trompée, ce n'est pas moi, ce n'est pas la Katelynn normale. Mais celle là me plaît, elle est belle, c'est une vraie bombe même...
Je me retourne parce qu'on commence à me tripoter les cheveux :
- Ne bouge pas, m'intime Cassandre qui a enlevé ma queue de cheval et brosse maintenant mes cheveux avec un peigne. Je m'assois dans un fauteuil au tissu fleuri.
Personne n'a jamais pris autant soin de moi excepté ma mère et encore ça a dû arriver une ou deux fois.
Une tresse compliquée s'enroule autour de ma tête. J'aime assez cette coiffure qui me laisse libre de mes mouvements en plus d'être jolie. Tout comme la robe qui n'est pas si désagréable à porter.
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L'Élémentaire {En Réécriture}
FantasyQui a dit qu'une vie banale le resterait forcément ? Coincée au cœur d'un monde tyrannique, Katelynn ne rêve que d'une chose : la liberté. Alors qu'elle doit à tout prix se trouver un partenaire avant son dix-septième anniversaire, elle fait une r...