NASH - MARVEL

Chapitre 21 : New-York

23 Avril 2014.

New-York.

Après plusieurs heures de patience et de conduite, me voilà enfin arrivée à New-York. Je tape sur le GPS de ma nouvelle voiture l'adresse exacte du nouvel appartement de Steve afin de l'y rejoindre pour que l'on se mette à la recherche de Bucky ensemble. Il faut dire que depuis le Triskel, on avait plutôt commencé à faires quelques petites recherches chacun dans notre coin, alors il est bien temps de tout mettre en commun, même si on n'a rien trouvé de bien concluant.

C'est après plusieurs feux rouges et moult insultes inaudibles envers des conducteurs qui semblent avoir eut leur permis de conduire dans des pochettes surprises que j'arrive enfin dans la rue où habite le soldat d'un autre temps. Je gare ma voiture au pied d'un immeuble assez ancien dont les façades sont ornées d'escaliers de secours métalliques. Comme si je devais m'attendre à ce que l'homme des années quarante prenne un appartement hyper moderne en haut d'une tour de verre. Je descends de ma voiture et rentre dans le bâtiment, puis monte deux étages avant d'arriver devant la bonne porte. Je sonne et attend que l'on vienne m'ouvrir. C'est finalement Sam qui ouvre la porte avec un grand sourire. Cependant, il affiche une mine de déception.

« Nash, sérieux ? Je croyais que c'était enfin le livreur de pizza.

- Ce même livreur de pizza qui ma coupé la priorité et que j'ai faillit renverser ? Ou bien, celui qui était en train de regarder les bâtiments dans la rue comme s'il ne savait pas où il devait aller ?

- J'espère sincèrement que c'était le deuxième, parce que je meure de faim ! »

Je lève les yeux au ciel. Sam m'invite à rentrer et à retirer mes Rangers sales avant de m'avancer plus dans la maison.

« Steve, Nash est arrivée ! »

Je regarde Sam s'éloigner tout en posant mes bottes de combat à côté de celles de Steve. J'enlève mon imperméable nécessaire à la vie New-Yorkaise et m'avance dans l'appartement avec mon sac à bandoulière sur l'épaule gauche. En réalité, cet appartement est plutôt moderne pour un homme de quarante. Sam me débarrasse de mon sac pour aller le mettre je ne sais où pendant que je me dirige vers la cuisine d'où sort une odeur... quelque peu répulsive. Je vois Steve en train de tenter de nettoyer une poêle au fond de laquelle se trouve des traces de nourriture brûlé.

« Sainte Marie, il était temps que j'arrive à ce que je vois.

- Ne te moque pas de moi. La cuisine était bien plus simple à l'époque, on faisait presque tout bouillir dans une marmite et on n'avait pas à se poser de questions avec la quantité de beurre qu'il faut mettre pour faire cuir des steaks hachés.

- Ou tu pouvais aussi commander hamburger, dis-je en haussant les épaules.

- Je ne m'appelle pas Stark, répond-t-il en levant les yeux au ciel.

- Il a quoi, Stark ?

- Disons que c'est le plus gros mangeur d'hamburger et de donnuts que je connaisse.

- Ça, c'est parce que tu ne me connais pas assez. »

Quelqu'un sonne à la porte. Cette fois-ci, je pense que c'est le livreur de pizza qu'attendait impatiemment Sam – et je comprends pourquoi en voyant les talents culinaires de Steve. Falcon va ouvrir la porte et revient avec trois boîtes qui sentent extrêmement bon.

« La vraie nourriture est arrivée, soupire-t-il.

- Ne te moques pas de lui, à l'époque ils faisaient tout bouillir, me moquais-je presque.