Chapitre 75 : Un semblant de normalité

3.3K 224 36
                                    

(Je tiens à prévenir mes lecteurs : il y aura une scène de lemon à la fin du chapitre, alors si vous ne souhaitez pas lire ce genre de chose, zappez le chapitre lorsque vous en arriverez à peu près à la moitié, ou que vous sentirez que ça part trop loin pour vous.

Je n'ai pas l'habitude de prévenir à l'avance, mais j'ai déjà reçu des messages me demandant de le faire - même si je n'écris pas beaucoup de lemon - alors j'ai décidé de vous prévenir pour le coup. Je ne sais plus s'il y avait déjà eut une scène comme celle-ci auparavant, et si c'est le cas et que je n'ai pas prévenu, je suis désolée.

Sur ce, bonne lecture !)


Plusieurs mois plus tard, avril 2018.

Cabane du Loup Blanc, Wakanda.

Je ne pensais pas qu'un jour, je me sentirais aussi heureuse qu'en ce moment précis. Blottie dans les bras de Bucky, caressée par la douceur du vent si rare en Afrique, baignée dans l'odeur de la campagne africaine, je me sens enfin paisible, sereine. Pour une fois depuis une éternité, ou tout simplement pour la toute première fois de ma vie, je me sens dans un état de béatitude que je ne pensais jamais atteindre. Depuis la mort de Kyle, depuis que j'ai rencontré ma mère en Alaska, plus aucun évènement dérangeant n'est venue se mettre sur ma route. Certes, le Wakanda a connu un léger problème quelques jours après, mais T'challa nous a strictement défendu de nous impliquer dans les affaires de son pays, sauf s'il venait nous demander de l'aide. Il paraissait froid en ce temps, mais W'kabi m'a expliqué qu'il était troublé par le fait de devenir roi et qu'il avait beaucoup trop de responsabilité qui lui tombait sur les épaules d'un seul coup. A part ça, cette dernière année a été sans aucun souci pour nous. Nous avons atteint un niveau de calme suffisant pour dire que l'on est enfin en paix.

« Et que dirais-tu de... Joey ?

- Bucky, tu es sérieux ? Joey ? On est en train de parler du nom de notre futur chien, pas du nom d'un boxeur de rue à qui il manque les dents de devant.

- Parce que tu préfèrerais appeler notre chien Patapouf, par exemple ?

- Seigneur, encore moins ! Pas de Patapouf, pas de Carotte ou de Mandarine ou de je ne sais quoi d'autre.

- Tu as une idée, peut-être ?

- Je n'en sais trop rien. Tu te souviens du chien de la fille de... merde, comment il s'appelait déjà... Enfin bref, elle avait un chien qui s'appelait Arthur.

- Arthur ? Tu ne voudrais pas plutôt appeler notre fils comme ça ?

- Il faudrait déjà qu'on en ait un, idiot.

- Bah, on réfléchit bien à un nom de chien alors qu'on n'en a pas encore non plus. »

Je lève les yeux au ciel et me tourne pour pouvoir le regarder, faisant balancer le hamac que j'ai installé avec Shuri l'autre fois.

« Je te parlais d'Arthur en référence aux légendes arthuriennes, gros bêta. Je me disais qu'on pourrait appeler notre chien Avalon. Qu'est-ce que tu en dis ?

- Ce n'est pas une île ou quelque chose comme ça ?

- Quelque chose comme ça. Alors, qu'est-ce que tu en dis ?

- Hum... je trouve que ça sonne bien. A condition que ce soit un gros chien, que je puisse lui apprendre des tours pour de jouer des tours et...

- Oula, on se calme monsieur Barnes, je suis la reine de la fourberie ici et tu ne prendras jamais ma place !

- Je me demanderais toujours où tu as appris tous ces trucs.

NASH - MARVELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant