Je marche dans les rues de Syrie, les hommes marchent rapidement vers la mosquée. Le prêche commence bientôt. Aujourd'hui, c'est moi qui le fera. C'est un grand honneur.
J'enlève mes chaussures à la porte de la mosquée et rentre avec mon arme accrochée à mon bras. On ne sait jamais si quelqu'un veut noud attaquer pendant la prière.
Je rentre à l'intérieur de la mosquée, je passe entre les rangs des fidèles. Et me mets tout devant.
- Salam aleykum. Dis-je à tous.
Ils me répondent
- le calife est occupé pour des raisons personnelles, je prendrais sa place aujourd'hui. Leur dis-je, je commence en louant Allah, le Majestueux, le Glorieux et en priant sur le Prophète, notre bien-aimé, le meilleur des Hommes.
Je commence à faire mon prêche. Les hommes écoutent attentivement. C'est ça la Ummah que j'aime. Soudée dans l'adversité.
- Nous sommes là communauté choisie pour régner sur Terre. L'Islam triomphera toujours. Les mécréants auront deux choix à faire quand Allah nous fera vainqueur : soit ils se reconvertissent, soit ils meurent. Dis-je d'un ton dur, pour commencer, on enverra des Hommes à Tel-Aviv, en Palestine occupée. Mais pas maintenant, on prépare un petit cadeau pour la France d'abord. Préparez vous pour les jours à venir. Entraînez vos garçons, entraînez vous. On clamera fort la grandeur d'Allah.
Les cris à base d'Allahu akbar fusent à travers les quatre murs de la mosquée.
- ALLAHUMA BARIK SAYID ANIS ! ALLAHUMA BARIK LAHU ! Crient-ils. (Qu'Allah bénisse Anis ! Qu'Allah le bénisse !)
Je lâche un sourire en coin. Qu'est-ce que je suis fier de moi. Petit à petit, la mosquée se vide et je sors. Je remets mes chaussures et marche à travers la ville. Soudain, je vois au loin un homme bizzare. Il était à la mosquée tout à l'heure.
Je décide de le suivre. Une femme en niqab sort d'un magasin avec ses courses, l'homme se cache derrière un mur et quand la femme s'est bien avancée, il a commencé à la suivre. Et s'ils s'étaient donnés un rendez-vous pour forniquer ensemble ?
Il faut que j'en ai le coeur net. L'homme continuait à suivre la femme qui venait de rentrer dans une petit rue. Ensuite, il s'arrête. La femme s'est aussi arrêtée devant chez elle. Elle cherche ses clés dans Son sac puis ouvre la porte de sa maison.
Mais je me rappelle de cette maison... Je tiens mon poignard qui est dans ma poche. L'homme marche lentement vers la porte de la femme, il sort quelque chose de sa poche et défonce la porte.
Je m'avance mais je reste quelques minutes, j'entends la femme crier puis plus rien. Je rentre, couteau à la main. L'homme était en train d'enlever le niqab de la femme, elle pleurait. Je la connais... l'ex-femme de Yezid.
- Eh tu fais quoi là ? Lui dis-je d'un ton sec.
L'homme se retourne et pointe son arme sur moi. Merde. J'aurais dû utiliser mon arme plutôt que le poignard.
- Monsieur le bras droit du calife, qu'est-ce que vous comptez faire en Israël et en France ? Dit-il en souriant.
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La Belle et le Djîhādîste
Teen FictionAlors que la guerre éclate en mars 2011, des milliers de civils se font tuer. En 2014, le groupe terroriste, Daesh, prennent Raqqa. Ils étaient vus dans la ville comme «héros» à leur entrée. Ils étaient doux avec les enfants, ils leur offraient des...