Le secret que tu ne m'avoue pas [TERMINÉ]

JE TE HAIS

CHAPITRE 32 : je te hais

PDV de Léo

J'étais en train de faire la vaisselle tandis que Marco surfait sur son téléphone. Il n'arrêtait pas de me demander si je voulais de l'aide mais je refusais toujours. Depuis ce midi, je n'arrêtais pas d'essayer de le faire craquer, et à chaque fois j'y étais à un cheveux, mais il résistait. Au bout d'un moment, pendant que je nettoyais le rouleau à pâtisserie, il se leva et vint se lover dans mon dos. Il prit mes mains dans les siennes pour pouvoir les manipuler.

"C'est pas comme ça qu'on lave mon coeur." M'intima-t-il à l'oreille.

Il prit l'une de mes mains, et la plongea dans l'eau mousseuse pour pouvoir tenir le rouleau à la verticale. Avec mon autre main, il commença à faire des va-et-vient sur l'objet. Je fixa son geste avec cette magnifique connotation sexuelle. L'excitation prit peu à peu le contrôle de mon corps tandis qu'il m'inonda de baisers dans le cou. Je dégagea l'une de mes mains mouillées, pour venir lui agripper les cheveux, pendant que l'autre continuait les mouvements sur le rouleau à pâtisserie. Je pencha ma tête en arrière en soupirant d'aise, afin de lui donner l'accès à l'intégralité de mon cou, en la posant sur l'une de ses épaules.

"Tu fais chier Marco… Déclarais-je d'une voix extrêmement sensuelle alors que je l'aurais voulu menaçante.

-Je sais. Répondit-il tout en continuant ses multitudes de baisers.

-Je te déteste…

-Carrément… dit-il en accélérant ses mouvements.

-Ah ouais, je te déteste tellement…

-Est-ce que tu vas me haïr si je fais ça ? Il releva légèrement la tête pour que ses lèvres viennent chatouiller mon oreille. Tu m'excites…

-Putain je te hais. "

Il avait prononcé la phrase à jamais me dire. Je fit volte-face et attrapa son visage avec mes mains mouillées. Je l'embrassa sauvagement et fis glisser mes doigts jusqu'à sa braguette.

"Pitié prends-moi maintenant ! Défonce-moi le bas du dos ! J'ai envie d'avoir tellement mal demain que je devrais me déplacer en fauteuil roulant !"

Il me lança un sourire satisfait tandis que je fis glisser son jogging le long de ses cuisses. Je repris possession de sa bouche pendant qu'il m'ôta mon bas à son tour. Je me retourna et m'accrocha au rebord du plan de travail. Il inséra directement deux doigts en moi en me tendant une capote. C'était… tellement bon.

"Tu peux me l'ouvrir s'il te plaît ?

-Ça sort d'où ? Demandais-je en la prenant les mains tremblantes d'excitation.

-J'ai été prévoyant… "

Je lui pris maladroitement le préservatif tandis qu'il ajouta un troisième doigt, je lâcha des petits gémissements plaintifs puis un cri de surprise et de douleur quand il me pénétra. Je fermis les yeux, je sentis sa queue glisser toute sa longueur lentement en moi. Puis commença ses va-et-vient, le bas de mon ventre frottait contre le plan de travail sous ses coups de butoir. Je chercha à l'aveugle quelque chose à agripper. Me voyant galérer, Marco posa ses mains sur le plan, que j'attrapa vivement pour les serrer fortement. Finalement, je jouis en même temps que lui, je repris quelques secondes mes esprits puis me retourna pour pouvoir regarder mon amant dans les yeux.

"Répète après moi. Dit-il. J'ai perdu car je suis accros au sexe.

-Pas tout de suite j'en n'ai pas encore fini avec toi. "

Sur ce, je l'embrassa en le faisant reculer, en le dirigeant vers la chambre la plus proche. À peine avais-je fini de débander que je banda à nouveau. Nous laissons une traînée de vêtements sur le sol, donnant vers la chambre d'amis. Je m'allongea sur le dos en l'invitant à se caler entre mes cuisses. Il monta sur le lit à quatre pattes en déposant des baisers sur chaque parcelle de mon corps. Il caressa la fine ligne de poil du bas de mon ventre en venant se positionner correctement. Il rentra en moi dans un souffle de soulagement.

Nous continuons nos ébats pendant les heures suivantes. Je me cambra violemment qui fit sursauter Marco. Il se stoppa quelques secondes puis recommença, je lâcha un énorme cri de plaisir, il fit ses va-et-vient plus rapidement en me faisant carrément perdre la tête.

Il touchait mon point de plaisir à chaque coups en me remplissant complètement. J'agrippais les draps si fort que j'aurais pu les arracher. Le lit tapait inlassablement dans le mur, mon dos était cambrer au maximum, je m'arrachais littéralement les cordes vocales. Mon corps entier tremblait. Je savais que Marco aimait me voir dans cet état, au bord de l'extase. Mon amant posa ses lèvres sur mon cou et commença à mordiller ma peau.

C'était si bon, si fort, si exceptionnel, j'étais littéralement au septième ciel. Marco orgasma en même temps que moi en plantant ses dents dans ma chair. Je lâcha un gémissement de douleur. Il se détacha de moi et vint s'allonger sur le dos à côté de moi mais je décida de me caler sur son torse.

"Han… Han… Marco… J'en peux plus… Han… dis-je essoufflé.

-Pareil, je suis épuisé là… " répondit-il, la respiration aussi saccadé que moi.

Nos corps suintant étaient collés l'un à l'autre. J'attendis un petit instant, le temps de reprendre mon souffle pour rouler sur le côté en quittant son corps si chaud. J'attrapa sa main et m'endormis juste après.
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Bon... Je crois que Léo à perdu...