QUELQU'UN A LA PORTE

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CHAPITRE 72 : Quelqu'un à la porte

PDV de Cassandra

J'étais dans ma chambre, devant mon miroir. J'avais enlevé mon haut et contemplais mon ventre légèrement arrondi. Je le caressa du bout de mes doigts et vis briller l'anneau d'or à mon annulaire. Il était magnifique, comme le père de mon futur enfant.

"CASSANDRA ! C'EST POUR TOI !" Cria mon père pour que je l'entende.

Je souffla et remis mon haut avant de descendre les deux étages afin d'arriver à la porte d'entrée. J'ouvris la grande porte blanche et dorée et vis Sébastien.

"Hey salut. Dit-il avec une petite tête et un gros sac sur ses épaules.

-Doudou c'est quoi ? Demandais-je en pointant du doigt le sac rempli à ras-bord.

-Bah il m'est passé par la tête, et si j'allais habiter avec ma futur femme ? Et du coup voilà. M'expliqua-t-il en se grattant l'arrière de la tête.

-Tu t'es fait virer de chez toi.

-Oui…

-C'est la sixième fois cette année !

-Ouais mais là c'est la dernière.

-Pardon ?

-C'est définitif ahah… J'ai dit à mes parents que t'étais enceinte et que j'avais fait ma demande en mariage.

-Tu leur a enfin dit !

-Ouais mais ils n'ont pas trop apprécié alors ils m'ont dégagés une bonne fois pour toute de la baraque. De toute façon ça allait arriver un jour… Dit-il en souriant pour cacher sa tristesse.

-C'est pas grave Seb, on va encore t'héberger quelque temps mais faudra que tu trouves un autre endroit. Je ne suis pas sûr que mes parents acceptent.

-Oui je suis désolé mon bébé. En plus, il faut que je trouve un travail et une maison pour le mini Sébastien et toi.

-Pourquoi mini Sébastien ? Ce sera mini Cassandra !

-Alors là tu peux rêver ! Ce sera un mec super grand comme moi !

-Mais jamais de la vie !"

PDV de Sydney

J'étais tranquillement dans mon canapé avec mes parents quand quelqu'un toqua à la porte.

"J'y vais." Dis-je en me levant.

Je sortis de la pièce en m'approchant de la porte. Je pris le trousseau de clé et ouvris. Mon cœur s'arrêta une seconde. Elle se jeta sur moi pour m'embrasser. Sa chevelure rousse et bouclée me caressa les épaules, son odeur si fruitée me donnait l'impression de flotter. Mais aussitôt qu'elle posa ses lèvres roses sur les miennes, je la repoussa.

"Sydney. Désolé tu ne peux comprendre comment j'ai souffert. Pourquoi tu ne me parlais plus ? Sydney je t'ai~"

Je posa vivement ma main sur sa bouche. Elle me regarda choquée tandis que moi j'étais apeuré. Je regarda autour de moi pour voir si l'un de mes parents avait entendu, mais apparemment non. Je m'approcha de son oreille et lui chuchota :

"Chut. Mes parents sont des gros homophobes, alors tu fais comme si tu étais une amie et on monte dans ma chambre ok ?"

Je glissa lentement ma main et elle hocha silencieusement la tête. Je lui souria amoureusement et l'emmena dans mon salon.

"Papa, maman, voici Valentine.

-Bonjour. Fit-elle timidement.

-C'est une amie de Normandie, elle vient passer quelques jours ici, combien déjà ?

-Heu… Deux jours !

-Ouais voilà. Et t'as un hôtel ?

-Non.

-Oui c'est ça, du coup je me demandais si elle pouvait rester dormir à la maison ?

-Oui bien sûr ! Répondit ma mère avec un sourire accueillant.

-Super merci ! Du coup on va dans ma chambre, vous toquez si vous avez besoin de moi.

-Ok pas de problème." Finissa mon père.

Je leur lança un petit sourire de remerciement et fila avec Valentine dans ma chambre. Je la fis entrer et plongea nos yeux bleus ensemble. Elle m'embrassa délicatement et je me colla à elle.

"Sydney ma belle, pourquoi tu ne m'écrivais plus ?

-J'avais peur que tu ne veuilles plus de moi après la dernière fois.

-Jamais je ne voudrais plus de toi. Je suis désolé si j'y suis allé un peu vite.

-Je pensais que ce n'était qu'un amour de vacances pour toi.

-Non. Je t'aime Sydney. Je t'aime vraiment.

-Je crois que moi aussi."

Je scella nos lèvres ensemble pendant un long moment avant qu'elle me demande l'accès à ma bouche entière. Ça me faisait toujours bizarre de sentir sa langue en moi. Je n'avais jamais ressenti ça avant. Je crois que je n'avais jamais été amoureuse avant elle. Elle glissa ses mains jusqu'à ma poitrine avant de la caresser sensuellement. Je me détacha d'elle avec un regard noir pas du tout crédible.

"Y'a mes parents en bas !

-Ah oui merde. Excuse-moi t'es trop belle, je ne peux pas te résister.

-Ahah." Riais-je ironiquement.

Le secret que tu ne m'avoue pas [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant