⚠️ TW : VIOL ⚠️
CHAPITRE 36 : la punition
Je me réveilla avec une atroce douleur au crâne, je tenta de toucher la zone sensible mais mes mains étaient attachées au-dessus de ma tête. Elles étaient nouées à une corde rattachée à la tête de lit. Je voyais flou mais je pouvais dire que j'étais dans un lit et j'avais froid, je n'étais qu'en sous-vêtements. Quand ma vue s'habitua, je remarqua que je me trouvais dans la chambre d'un Motel. Une silhouette attira mon attention, Nicolas me fixait assis sur une chaise. L'adrénaline monta en flèche ainsi que la peur. Je me débattis dans le vide, en lançant mes jambes en l'air et en tirant sur les liens qui m'attachaient au lit. Comprenant que ça ne servait à rien, je me retourna et tira de toutes mes forces en analysant chaque partie de la pièce. Nico était assis sur une chaise à côté de la porte de sortie, il y avait une fenêtre à sa droite où on y voyait encore la nuit. Mes affaires DONT MON TÉLÉPHONE étaient entassées dans un coin puis il y avait aussi beaucoup d'affaires à lui, comme s'il allait partir. Sur le sol se trouvaient deux trois bouteilles vides pas loin du lit, pratique pour pouvoir me défendre. Totalement épuisé à me débattre inutilement, je m'effondra en haletant.
"C'est bon t'as fini ton cirque ? " Me demanda-t-il posément.
Je le regarda avec une colère noir puis me mis à hurler de toutes mes forces, et à implorer de l'aide. Il souffla exaspéré et se rapprocha de moi pour me bâillonner, je tenta de le frapper mais toute ma force s'était envolée et ma tête tournait encore.
"Ça ne sert à rien d'hurler, d'une, personne, ne peut t'entendre ici et de deux, tu vas abîmer ta jolie voix. Ce serait dommage… Je veux t'entendre jouir. "
Il commença à me caresser tout mon corps entier, en se mettant au-dessus de moi et en faisant son petit récit pendant que je pleurais des larmes d'effroi.
"Tu sais Léo… jusqu'à l'année dernière, tu as été le seul homme à m'ignorer, ils se jetaient tous à mes pieds pour que j'les baise. Tu sais que toi aussi t'avais ta petite réputation, tout le monde te trouvait super mignon et ils adoraient coucher avec toi. Mais bref c'est pas ça le sujet, donc après m'avoir totalement ignoré, voir abandonné, je me suis mis dans une rage folle, tu étais tout le temps dans ma tête. Je voulais toi, que toi, le petit qui a osé me dire "non". Et je t'ai eu, sauf que ton connard de "copain" est venu à la rescousse du petit lapinou sans défense. Il glissa ses mains vers mon cou et le serra violemment. Et là il est où ton chevalier ? Tu ne peux plus te défendre maintenant ?"
Je commençais sérieusement à manquer d'air pendant qu'il me fixait en souriant de toutes ses dents.
"Il va crever le lapinou..." Dit-il avec des yeux exorbités.
Puis il lâcha son emprise, et j'inspira fortement l'air frais en toussant abondamment pendant qu'il enleva mon dernier vêtement.
"Pas tout de suite, d'abord je te fais souffrir pour te punir puis après je te crève ! Me menaça-t-il en sortant un couteau Suisse.
-Hum ! Hum ! Tentais-je de dire en faisant non de la tête.
-Lapinou veut sa punition ? Il va l'avoir…"
Je bougeais mon corps dans tous les sens malgré qu'il immobilisa mes jambes pour se caler entre. Je pleurais et criais encore plus fort tandis qu'il déboutonnait son jean. Ma gorge me brûlait tant il l'avait écrasé. Il me pénétra et commença ses coups de butoirs dans une violence extrême. Je me mis à hurler de douleur, j'avais l'impression d'être transpercé par des couteaux. En parlant de couteau, pitié qu'il me tranche maintenant la gorge pour en finir, j'avais l'impression d'être en enfer.
Son poid m'écrasait m'empêchant totalement de respirer et de bouger. Je me laissa faire en acceptant mon sort... J'avais l'impression d'être mort... Je l'entendais prendre du plaisir alors que j'étais terrifier. J'avais tellement peur... Je sentais ses mains entourées mon corps tellement fort qu'il m'en laisserai des bleus et que ses ongles laisseraient jamais des cicatrices sur ma peau. Il souria et se mordis les lèvres me félicitant quand il entendit des gémissements de... Ma part je crois... Malgré la douleur, je le sentais passé sur les zones les plus érogènes de mon corps et celui-ci réagissait toit seul. Je me sentais honteux. Je me sentais sale. Je me dégoûtait.
Je voulais Marco.
Je ne voulais pas mourir alors que je m'étais disputé avec lui.
Je n'allais pas mourir.
Il le fallait.
Il fallait m'enfuir.
Réfléchis.
Je tentais de trouver un plan d'évasion, mais la douleur était insupportable et m'empêchait de réfléchir correctement. Puis soudainement, j'eus comme un deuxième souffle. L'adrénaline réapparue et je ne sentis plus rien, j'utilisa toute cette force pour un seul but. Je tira tellement fort sur le lien qui attachait mon poignet droit que la corde s'enfonça dans ma chaire le faisant céder. Et sans qu'il puisse réagir à temps, j'attrapa une des bouteilles vides et l'envoya en pleine figure. Le verre se brisa en mille morceaux et le corps inerte de mon ravisseur s'effondra sur moi.
Silence.
Je repris mon souffle et me dégagea maladroitement de sous son corps qui m'écrasait. Je défis mon bâillon et détacha mon autre main, elles étaient toutes les deux violettes et ensanglantées. En me relevant du lit, je me coupa la main avec un débris de verre, mais la blessure n'était pas ce qu'il y avait de plus grave dans cette situation. Je m'asseya et ma tête me tournais, c'était affreux. Je me sentais vide. Une sensation désagréable me dérangait au bas de mon ventre, je baissa la tête et toucha ce liquide blanc sur ma peau. C'était... Le mien... Une forte nausée me pris et je me leva en me dirigeant vers mes affaires. Je m'habilla en un temps record et ouvrit la porte avec grande difficulté tant mes mains tremblaient. Je partis en courant, laissant la porte du Motel bien grande ouverte, avec un peu de chance, il mourra d'hypothermie.
***
Je rentra chez moi, en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller mes parents. Mais c'était difficile, je pleurais sans pouvoir m'arrêter, et c'était hors de questions que j'en parle à mes parents, ils allaient mourir de peur. Il fallait que je vois Marco tout de suite par contre. Lui je pouvais lui faire confiance. Alors je pris mon téléphone et composa le numéro de mon petit copain.
"Léo… il est 6h du mat' qu~ Grogna-t-il avant que je lui coupe la parole.
-Marco ! Marco ! Viens vite je je je~
-Léo qu'est-ce qu'il se passe !?
-Je je ~"
Je raccrocha et posa mon téléphone au sol. J'étais en état de choc, je me remémorais sans cesse ce qu'il venait de se produire et ma main pissait le sang. Je le revois me toucher, me regarder avec son air de psychopathe, me torturer, m'étrangler, me faire hurler de douleur tandis que lui se procurait un plaisir malsain. Je pensais que ce genre de scène n'existait que dans les films et j'avais eu tord d'y croire.
Je n'oublierai jamais.
J'étais traumatisé.
Jamais.
Je ne voulais plus jamais m'en souvenir.
Je ne voulais plus jamais le revoir.
J'eus une idée.
___________________________________________... Je crois que j'ai été un peu méchant avec Léo...
Si je dis que je vous love vous m'en voudrez pas trop ?
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Le secret que tu ne m'avoue pas [TERMINÉ]
Storie d'amoreQuand un amoureux et un manipulateur s'aiment... Une romance gay entre deux adolescents, mais cette relation va bouleverser la vie, en bien comme en mal, de notre jeune Léo. Il lui arrivera bien des misères qui l'emmènera dans l'un des chapitres les...