CONFESSION

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CHAPITRE 46 : confession

Il était méconnaissable, ce n'était pas Marco. Ce n'était pas lui. Il fallait que je prévienne ses parents avant que ça ne dégénère.

"CARLA ! PAOLO ! "

Il me fixa totalement enragé, je crois que cet acte lui avait vraiment déplu. Il eut un pic de rage et serra mes poignets si fort que je lâcha un hurlement à glacer le sang. Moi même j'eus peur du cri que je venais de pousser. Il avait rouvert mes entailles aux poignets et je sentais le sang couler le long de mes bras. Je n'arrivais plus à respirer tant la douleur était insupportable.

Il n'arrêtait pas de me hurler dessus. Il répétait qu'il voulait sa drogue, tandis que moi je hurlais de douleur. Ses parents arrivèrent enfin et nous séparèrent. Je m'écroula au sol en serrant la mâchoire et la mère de Marco vint à mon secours. Elle répétait qu'elle allait appeler les pompiers mais je réussi à dire que je ne voulais pas.

Si jamais elle appelait les pompiers, ils allaient arrêter Marco car il était dépendant de la drogue et risquerait d'aller en prison. En plus sa mère était avocate et là, je crains qu'il ne puisse plus cacher son secret. Et moi je serais suivi par un psy pour mes envies suicidaires. Et j'en avais pas du tout envie déjà qu'on avait déjà essayé de me forcer à en voir un.

Les rôles s'inversèrent, Paolo, le père de Marco, vint s'occuper de moi car il était chirurgien et sa mère partie calmer Marco. Il me déplaça vers la salle de bain où il m'installa. Il me donna une serviette en attendant qu'il sorte son matériel. Je voyais la serviette blanche s'imbiber rapidement de sang, j'avais peur.

"Il va falloir faire des points de suture.

-Non ! Non ! Je commença vraiment à paniquer, j'étais phobique des aiguilles.

-Ne t'inquiète pas, ça va aller. C'est soit ça, soit on va à l'hôpital. Aller, raconte-moi ton souvenir le plus heureux et ne regarde pas.

-Je crois que je vais m'évanouir. Annonçais-je en voyant l'aiguille.

-Mais non, ça va le faire."

J'avala difficilement ma salive et tenta de garder mes esprits. Je commença à raconter tous mes plus beaux souvenirs, qui étaient essentiellement basé sur Marco, tout en évitant de regarder ce qu'il me faisait. Je tentais de me concentrer sur mes histoires à raconter mais la douleur me faisait crier à en perdre la voix. Carla entra totalement désemparé dans la pièce.

"On est obligé de lui donner juste une dose, il est incontrôlable ! Léo où elle est !?

-Dans… mon sac… Ahhh ! Dans l'entrée… Aahh ! "

Elle partit en courant et mon beau-père finissa les derniers points. Je me changea avec quelques vêtements de Marco et Paolo me calma. Après quelques minutes, nous sommes partis rejoindre Marco et sa mère dans le salon. Celle-ci était en pleurs au côté de mon copain qui planait déjà. Je m'assis dans le canapé et Marco s'allongea sur mes jambes en me regardant, les pupilles dilatées. Je sursauta à cet acte et souffla légèrement, malgré ma peur envers lui encore présente, je lui caressa les cheveux. Il était un peu comateux et son état me faisait de la peine.

"J'ai quelques questions à te poser… Annonça sa mère.

-Je comprends…

-Depuis combien de temps il prend des stupéfiants ?

-Je sais que ça fait un peu plus d'un an qu'il en est dépendant mais je l'ai appris que il y a quelques semaines. Je lui ai dit de vous en parlez ou à un professionnel mais il a refusé.

Le secret que tu ne m'avoue pas [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant