UN ESPOIR ?

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CHAPITRE 2 : un espoir ?

Le lendemain, je retrouva Marco au parc vers quatorze heures pour passer un peu de temps avec lui. C'était un grand parc situer au cœur de la ville avec des buildings au fond et une grande allée devant. Celle-ci séparait les maisons des riches comme celle de Marco avec nos maisons à nous, le petit quartier dans lequel j'avais grandis avec Maëlys.

Il m'attendait comme toujours, souriant, sur le banc à côté de notre arbre favori, un grand chêne d'au moins deux-cents ans. Il était placé un peu caché du reste du parc, là où se trouvait un petit lac où se baignait les plus courageux pendant l'été. Même si, la couleur ne faisait pas vraiment envie. Cette arbres était aussi entouré de milliers de pâquerettes blanches quasiment présentes tous les jours de l'année.

Je voulais profiter de ce moment, seul à seul, pour me recentrer sur moi-même et faire le point sur ce que je "ressentais" pour lui...

Après une heure à parler de tout et de rien, nous nous sommes allongés dans l'herbe pour souffler deux minutes. L'herbe verte pas encore tondue me piquait légèrement le dos mais la fameuse odeur des multiples pâquerettes rendait ça plus supportable. Je contemplais les nuages à travers les feuilles de l'arbre, de notre arbre.

Je sentis que Marco me regardait, même il me fixait ! C'était moi où il faisait chaud tout d'un coup... Automatiquement, pris de panique, je ne su comment réagir et je joua innocemment avec les petites fleurs blanches. Mes doigts effleurèrent les siens par mégarde. Pris de surprise, il eut un léger sursaut de la main. Je tourna la tête vers lui, il avait le regard fuyard mais ne put s'empêcher de me regarder de ses yeux cacao. Ses cheveux presque noirs mi-longs ondulaient dans le vent. Je crois que j'étais rouge, et je ne savais pas pourquoi, j'approcha mes lèvres des siennes...

Ok... je crois que j'étais amoureux c'était définitif.

J'étais à quelques millimètres de sa bouche...

"LÉO ! s'écrit-il en se relevant. Tu fais quoi là ?"

Je repris peu à peu conscience de la situation, putain qu'est que je venais de faire ! Je ne comprennait plus rien, tout s'embrouillait dans ma tête. Je croyais que j'avais une chance avec lui mais... Quelle chance même...?

"Je... Heu... Je suis désolé, pardon, je ne sais pas ce qui m'a pris... je... "

Pris de panique je rassembla mes affaires et partit en trottinant. La honte m'envahit, pourquoi j'avais fais ça, j'étais complètement stupide. Je voyais flou, je crois que j'allais pleurer, non quand même pas ! Je savais que j'étais très émotif mais il ne fallait pas abuser.

"LÉO ! attends... "

Je le savais, je le sentais qu'il était à mes trousses mais qu'il hésitait à me rattraper ou pas. S'en était trop et j'accéléra, jusqu'à temps que je n'entende plus ses pas et ses appels incessants.

En moins de dix minutes je me retrouva dans ma chambre, un temps record. Je fondis en larme et m'empressa d'appeler Maëlys. J'avais besoin d'elle maintenant.

"A... Allô... Maëlys Je... je m'efforçais de prononcer ces quelques mots en hoquetant.

-Léo ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Je... je me sens vraiment stupide... Tu peux passer à la maison ?

-Calme toi, me dit-elle. Respire, j'arrive dans cinq minutes. "

Je laissa tomber mon téléphone à mes pieds dans un bruit sourd et vins me réfugier dans mon lit. Mon corps tremblait de frustration, de tristesse et de colère. Après cinq minutes, Maëlys toqua à la porte de ma chambre, je crois que je n'avais pas fermé la porte d'entrée dans la précipitation. J'avais réussi à reprendre une respiration normale et elle s'approcha de moi. J'étais en boule dans les draps, le dos tourné, en jouant avec un petit morceau de coussin à côté de ma tête. J'entendis la porte se fermer lentement et ses pas se rapprocher de moi.

Le secret que tu ne m'avoue pas [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant