Le secret que tu ne m'avoue pas [TERMINÉ]

JE ME SENS LIBRE

CHAPITRE 40 : je me sens libre

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"Je me rappelle quand t'es venu me voir, t'étais encore plus petit que maintenant ah ah. Lui dis-je pour le taquiner.

-Arrête c'est pas ma faute si je suis plus petit que toi.

-Moi je trouve ça mignon, t'es un peu comme ma peluche, tout petit, tout mignon, tout doux. Déclarais-je en lui caressant les cheveux.

-Va te faire voir.

-Je me rappelle aussi que ça a été le coup de foudre directement ! Je suis tombé instantanément amoureux de toi.

-Ah c'est pour ça que tu étais tout bizarre.

-Ah ah… Ouais… ça a été… spécial cette rencontre.

-C'est la que tu as découvert que tu aimais aussi les hommes ?

-Ouais et je peux te dire que j'ai un peu paniqué sur le coup ah ah.

-T'as paniqué !?

-Bah tous les jours tu mattes des filles et puis on sait pas pourquoi un jour tu te mets à bander sur un mec…

-Hum.

-Mais je regrette rien ! Je suis même très content que ce soit arrivé. Je suis tellement heureux d'être avec toi Léo… Mes sentiments sont encore plus forts qu'au début… Dis-je en frôlant mes lèvres sur les siennes sans le quitter du regard.

-Ohhh Marco… qu'est ce que je t'aime aussi…"

Je pris une de ses mains froides et la plaça sous mon manteau au niveau de mon cœur.

"Il bat si fort. Déclara-t-il en rougissant.

-Je veux que tu sentes vraiment à quel point je t'aime. Embrasse-moi Léo… "

Il n'eut qu'à faire un léger mouvement de tête pour pouvoir coller nos lèvres ensemble. Il glissa sa langue dans ma bouche et commença un baiser passionné. Mon cœur battait encore plus fort et les papillons prirent vite place dans mon ventre. Je colla d'avantage sa main contre ma peau et pris son autre main pour la poser sur mon ventre.

"Tu sens mon coeur ?

-Oui. Répondit-il en affichant un grand sourire.

-Tu sens dans mon ventre ?

-Non.

-Il est bourré de papillons.

-Moi aussi. Il me regarda dans les yeux puis se leva en me tirant le bras. Viens je veux te montrer quelque chose. "

Il m'emmena loin de là où on était, vraiment très loin. On marchait dans le froid et dans la nuit, je ne sais combien de temps mais c'était long. Au bout d'un moment, il me fit entrer dans un immeuble abandonné, j'avoue que je n'étais pas trop rassuré mais bon, j'étais avec Léo. Nous sommes montés tout en haut et le vent nous fouettait le visage. Il se mit au bord du vide en contemplant la vue.

"Léo ! Descends de là !

-Viens. "

Je m'approcha méfiant et m'arrêta juste derrière Léo pour pouvoir tenir son manteau, au cas où. La vue était magnifique, des milliers de lumière illuminaient la ville ainsi que des étoiles brillaient dans le ciel noir.

"C'est magnifique. Déclarais-je émerveillé.

-C'est beau hein, c'est un ami qui m'a fait découvrir cet endroit. "