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Louis's pov.

Cela fait déjà une vingtaine de minutes que j'attendais patiemment qu'ils fassent quelque chose. Je n'en pouvais plus de savoir si j'avais eu raison, où si j'avais eu tord. Je rongeais mes ongles contre la carrosserie de la voiture, et je m'arrêtais en souriant. Dotty m'aurait engueuler, si elle m'avait vu faire ça.

« Je suis la ! Aidez-moi. »

Je tournais la tête, et je vis une jeune femme en plein milieu de la route. Elle était blonde et j'eus un pincement au cœur. Et si ce n'était pas elle ? Elle m'avait l'air plus maigre que la Dotty que je connaissais, et elle est blonde... L'inspecteur prit une des voitures, il la démarra et il alla jusqu'aux côtés de la jeune femme. J'étais tétanisé, je ne savais plus quoi penser. Et si c'était vraiment Dotty ?

Soudain on entendit un coup de feu et je fus rapidement plaqué au sol. Je regardais par dessous la voiture de flic, et je ne distinguais plus les pieds de la blonde. Cependant je remarquais les bottes de l'inspecteur, puis un échange de tir s'en suit. Bon sang, pourquoi fallait-il que j'assiste à ça. Une deuxième voiture roula vers l'endroit, une fois que l'on entendit plus aucun tir. Je dus rester baissé un moment, et j'entendis grâce à leur émetteur d'appel que le suspect avait été neutralisé. Une voiture de flic revient, et je me relevais, prêt à accueillir la jeune femme, qui je l'espérais, aller être ma petite-amie.

Seulement un flic se trouvait dans celle-ci, et il demanda en urgence le médecin qui était venu. Mon cœur battit à cent à l'heure. Il monta dans la voiture et il repartit au même endroit.

Dotty's pov.

Je regardais par dessus le compteur de la voiture et je pouvais voir une vingtaine de personnes autour de mon géniteur. Un policier était à côté de moi et je regardais son visage. Il me fit un sourire désolé, et il me tendit une bouteille d'eau.

« Est-ce que tu vas bien ? Tu es blessée quelque part ?

- Non, je vais bien, dis-je en toussant.

- On va t'emmener à l'hôpital, d'accord ? Tout va bien maintenant, il est arrêté et il va subir un jugement, ne t'en fais pas.

Ils n'avaient pas l'air de se rendre compte de qui il s'agissait.

- Je sais son nom, je sais son identification.

- Ah oui, qui est-ce ?, demanda-t-il en me tendant un carnet.

Je notais le nom et le prénom, « Vince Hayden. ». Je lui tendis le carnet.

- C'est mon père, dis-je dans un sanglot. Je veux rentrer chez moi, s'il vous plaît, ramenez moi chez moi. »

Il appela son collègue et il lui donna les coordonnées de mes parents apparemment pour les prévenir que l'on m'a retrouvé, et il informa qu'il m'accompagnait dans un hospice. Il démarra la voiture après avoir fermé ma portière et on retourna aux barrières.

« Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous !, m'exclamai-je précipitamment et l'agent freina.

J'enlevais ma ceinture de sécurité, j'ouvris ma porte et je me ruais dans les bras de Louis qui regardait la scène au loin. Il ne comprit pas sur le coup que c'était moi. Je le serrais dans mes bras aussi fort que je le pouvais et je sentis alors son étreinte se serrer contre mon corps. Je me mis à sangloter contre lui. Mon calvaire était fini, c'est terminé, je suis libre. Je vais retourner à ma routine. Deux semaines de calvaire, c'est terminé.

- Mon bébé, dit-il en prenant mon visage dans ses mains et en m'embrassant.

- Merci!

EXPOSED || Louis T.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant