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Je me relevais du lit, et je frottais mes yeux. Il était sept heures et je devais rejoindre mon lieu de travail dans une heure et demie. Louis dormait à poings fermés dans le lit. Je filais rapidement sous la douche et je me préparais à travailler. Je me vêtis d'une paire de leggings noir ainsi qu'une robe pull et mes cavalières marrons. Je préparais ensuite les dossiers que j'avais rapportés du bureau hier. J'ajoutais une touche de mascara sur mes cils et je m'attachais les cheveux d'une queue de cheval. Je regagnais ensuite ma cuisine où je me versais un thé. Pour l'instant, le café, c'est finis pour moi. Je ne raffole pas du thé, mais c'est buvable.

Je pris la laisse de Blake et je la préparais sur la table. Mon chien a cette habitude désormais, de venir avec moi, je n'allais donc pas le laisser ici. Je m'asseyais ensuite à table et je mangeais un biscuit que je venais de prendre dans l'un de mes placards. Je ne tenais pas à faire un malaise parce que je n'avais rien mangé. De plus, les chances de ce côté-là se multiplient lorsqu'une femme est enceinte, et je ne préférais donc pas.

J'attachais finalement la laisse de Blake et je pris comme à mon habitude un bol pour que le chien puisse boire une fois arrivés au bureau. Je retournais dans la chambre et je vis que Louis était toujours en train de dormir. Je décidais de ne pas l'embrasser pour ne pas le réveiller et je quittais l'appartement pour ensuite me diriger, avec mon chien, à mon bureau. Je pris le temps de laisser Blake faire ses besoins, pour que l'on soit tranquille jusque midi au moins.

J'enlevais finalement la laisse du chien et je me retrouvais rapidement derrière le bureau à lire les commentaires et témoignages de la semaine, sur la chronique. Je savais que forcément, ma chronique ne plairait pas de temps à autre, mais je ne pensais pas avoir des commentaires aussi rigides que ceux que je venais de lire. En quoi une personne peut se permettre de dire « pourri tu fais que de la merde » ?

Sait-elle que je passe la plupart de mon temps sur cette chronique pour qu'elle lui plaise et que je choisi dûment les personnes qui y figureront pour satisfaire les lecteurs ? Ce genre de commentaires désobligeant ne m'intéresse pas. Ce serait constructif, oui, je prendrais en compte le commentaire, mais je n'arrivais pas à concevoir le fait que ce genre de personne ne font ça que pour me mettre mal à l'aise.

Alors que je me servais de mon stabilo, Jenna entra dans mon bureau après avoir frappé. Je reposais le bouchon sur le feutre fluorescent et je me levais pour la prendre dans mes bras.

« Salut ma belle. Tu vas bien ?, dit-elle et j'acquiesçais. Je voulais savoir si ça t'intéressait de partir quelques jours pour l'Italie ?

Pour l'Italie ? Mais enfin je ne connais même pas l'Italie...

- Franchement Jenna je ne sais pas trop...

- Oh Dotty, dit-il tristement. Cette fois-ci tu seras surveillée de près, tu auras deux gardes du corps à ta disposition !

Je voyais où elle voulait en venir. Elle savait que j'avais désormais une réticence vis à vis des voyages à cause du dernier en date.

- Et ce serait pour faire quoi ?

- Comme d'habitude, sauf que la, tu feras acte de présence en mon honneur, tu es désormais une haut gradé dans notre société et lorsque je ne peux être présente tu es mon équivalent.

Ah bon ? Je suis l'équivalente de ma directrice de l'entreprise ? Je suis donc une co-directrice ?

- C'est à dire ?

- Tu assisteras au défilé de Giambattista Valli pour sa collection de haute couture pour la saison printemps-été. Tu devras porter une création de notre nouvelle collection aussi, pas de la version monsieur tout le monde, mais la version luxueuse. Tu auras un échange avec Giambattista, et il y aura beaucoup de photographe, c'est pour ça que tu porteras la nouvelle création, ça nous fera beaucoup de pub.

EXPOSED || Louis T.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant