The Big 4 à Poudlard

A5 - Chp 5 : Révolte à Poudlard

Le règne de Dolorès Ombrage prit de l'ampleur à chaque nouveau jour passé dans le château. Avec Hans, celle-ci patrouilla dans les couloirs et afficha ses nouveaux idéaux sans se soucier de Dumbledore et des sorciers. A chaque nouvelle semaine le Big Four désespérait de la voir fouiner près de leur coin habituel. Ils ne pouvaient plus rien faire et se sentaient autant privés de liberté que s'ils étaient sous la tutelle d'Elinor. Celle-ci soit dit en passant, ne put redire quoi que ce soit et se plia aux nouvelles règles. Certaines étaient fort plaisantes mais d'autres complètement ridicules de son point de vue.

Pour la première fois depuis leur insertion à Poudlard, le Big Four et leurs amis ne se sentirent pas chez eux. Ils avaient vraiment envie de rentrer. Cela empira quand Dolorès décida de faire une étude auprès des professeurs et que Hans patrouilla la nuit près des dortoirs. Harold se maudissait de ne plus pouvoir sortir courir un peu la nuit en animagus. Le pire pour Jack était de ne plus pouvoir s'approcher de Raiponce sans qu'Ombrage les décolle. Il avait déjà du mal à la récupérer mais en plus il ne pouvait plus l'approcher tranquillement... La blonde était aussi très énervée de ne plus pouvoir écouter de musique, se promener pieds nus, laisser ses cheveux détachés ou rire de bon cœur avec ses amis. Dolorès passait toujours pour la réprimander et la faire taire. Raiponce détestait cette professeur autant qu'Ombrage la voyait comme une menace depuis le premier cours. Mais bien entendu ce fut Mérida la plus affectée. Elle ne pouvait plus rien faire du tout. Elle passa d'autres moments en retenue à se faire brûler les mains de menteuse, ce qui commença à la rendre furieuse. De plus elle couvrait souvent les triplés et prenait à leur place. C'était un véritable chaos, une dictature.

***

Durant ce règne infâme, le Big Four tenta tant bien que mal de s'en sortir. Autant dans les cours que dans la vie de tous les jours. Par chance les BUSES étaient un enjeu qui les occupaient et les déviaient de leur haine. De plus, ils arrivaient toujours à se voir comme en cette froide après-midi de fin novembre, ils se retrouvèrent devant la grande salle. Mérida n'en pouvait plus:

- Sérieusement, il y en a encore de nouveaux. Il faut faire quelque chose je ne tiens plus! Pas de musique, pas de produits Weasley, tenue correcte... On dirait ma mère... En pire!

- Ca devient barbant oui, râla Jack. Hier soir j'étais tranquillement avec Raiponce, on se tenait la main sur le banc et elle a utilisé un sort pour nous envoyer valser.

La blonde fronça les sourcils:

- Sans parler de la fois où elle a faillit me couper les cheveux car cela faisait sale au château! Sans Minerva... J'aurais perdu ma précieuse chevelure.

Harold ouvrit grand la bouche de stupéfaction:

- Horrible! Krokmou lui ferait sa fête si ça avait été le cas. D'ailleurs heureusement qu'elle ne l'a pas découvert.

- Ne le dis pas trop fort alors, répliqua Mérida en chuchotant. On ne sait jamais, les murs ont des oreilles ici. Sérieusement, j'ai atteint un stade d'intériorisation qui va me faire virer au rouge. On doit trouver quelque chose...

Des cris fusèrent de l'extérieur. Le Big Four se retourna et ils se rendirent sur le lieu du drame.

- Qu'est-ce qu'il se passe? Demanda Mérida à la petite Anna.

- Regarde, Ombrage tente de virer le professeur Trelawney !

- Non! Hurla-t-elle.

- Et si, déclara Ariel, regardez ça me fend le cœur.

Eric la tenait par la main pour la réconforter. Raiponce en fit de même avec Jack, profitant qu'Ombrage n'avait pas les yeux rivés sur elle. Comme toujours Mérida voulut intervenir mais Harold la retint d'avance: