UNKNOWN : LE STALKER [SOUS CONTRAT CHEZ BLACK INK]

PROLOGUE (Réécris et corrigé)

Coucou !
C'est ma première Dark Romance.

J'en lis beaucoup donc j'ai décidé de me lancer à mon tour...

Je vais commencer doucement. Ce sera pas une histoire très très longue, je me donne peut être 20-30 chapitres on verra.

(update : mon imagination est trop grande, y'aura plus de 50 chapitres...)

(Update: y'en a 100...)

Et si vous développez un Mask Kink... Je n'en suis pas désolée.

Bonne lecture...

Elle fonce sur moi, tête baissée, en tentant d'entrer dans l'épicerie pour se protéger de cette pluie torrentielle. Elle lève la tête, tendant le cou au point de se tordre la nuque, et me fixe avec de grands yeux surpris lorsqu'elle rencontre son reflet sur ma visière.

Je porte mon casque.

— Je suis désolée !

J'entends son accent français.

Quelques longues mèches brunes sont plaquées sur son visage mouillé où se reflète la lumière verte des néons de l'enseigne. Ses joues et le bout de son nez sont rougis par le froid. Elle passe le bout de sa langue sur ses lèvres enflées pour boire les gouttes de pluie.

Je voudrais les boire avec elle.

Son pull noir lui colle à la peau. Je devine parfaitement la forme de sa poitrine et leurs pointes qui tentent de percer le tissu.

Elle ne porte pas de soutien-gorge.

Je hoche la tête et, comme si elle attendait la confirmation que j'aille bien, se détourne de moi et entre se réchauffer dans le magasin.

Je monte sur ma moto stationnée devant la vitrine, près des arceaux à vélos. Au travers, je la vois déambuler entre les rayons, un panier à la main. Ses hanches se balancent et son cul roule dans son jean moulant, provocateur.

L'averse pourrait se changer en déluge, au-dessus de ma tête, que je ne détournerais pas le regard.

Elle se sert dans un tas de paquets de chips et saisit des Cheetos. De ceux qui tâches les doigts de poudre orange et qu'un simple coup de langue ne suffit pas à faire disparaître. Elle prend une canette de Dr Pepper à la cerise, puis du papier toilette et des tampons.

Des courses de dernières minutes.

Devant les frigos, elle passe en revue la sélection de Haagen-Dazs et Ben & Jerry's. Ses lèvres se pincent quand elle repère les pots aux brownies, en haut des étagères. Son pull se soulève lorsqu'elle tend le bras pour en attraper un. Puis un deuxième.

Sa glace préférée.

Mes yeux captent le petit bijou pendant à son nombril, et le pull reprend sa place lorsqu'elle referme la porte du frigo avant de passer à la caisse.

Elle est polie ; elle sourit au vendeur, avec l'insouciance que je n'aurai jamais plus.

Parce qu'on ne lui a rien pris, à elle. Rien volé.

La chaleur de l'intérieur m'atteins lorsqu'elle sort du magasin. Elle observe l'avenue, tout juste éclairée par les néons et le reflet des feux tricolores sur les flaques d'eau.

Il fait nuit noire. Il n'y a pas de lune ce soir. La pluie n'a pas cessé, et elle hésite à quitter l'auvent du bâtiment qui lui sert momentanément d'abris.

Enfin, son visage se tourne vers moi et elle remarque ma présence. Un court instant, elle est surprise de me voir encore ici.

Je continue de l'observer. Je n'arrête pas de le faire.

Elle a le charme qu'on connaît des françaises, mais elle n'est pas froide, ni distante. Son regard chocolaté est chaleureux. Et, au vu de la vapeur qui s'échappe d'entre ses lèvres pleines, elle doit être brûlante à l'intérieur.

Je commence à me sentir à l'étroit dans mon jean.

Je me replace sur mon siège et son regard tombe sur ma bécane. Elle a l'air intéressée. Je l'imagine un instant dessus, tandis que je fais vrombir le moteur sous ses fesses. Mais elle se détourne vite après m'avoir offert un sourire pincé.

Je l'observe courir sous la pluie pour rejoindre un vieux pickup bleu garé contre le trottoir, derrière moi. Rapidement, les phares s'allument et le moteur gronde. Elle ne perd pas de temps et quitte la place de stationnement jusqu'à s'arrêter à un feu rouge.

Mon cerveau tourne à plein régime et brûle d'envie de la prendre en chasse. Ne pas l'avoir à portée de vue m'agace plus que de raison.

Où va-t-elle se rendre ensuite ? Rejoindre des amis ? Un copain ?

Je tique.

Ou seulement rentrer se blottir devant une série télé en mangeant sa glace au brownie ?

A-t-elle allumé sa station radio à l'intérieur ? Écoute-t-elle de la musique en conduisant ? Quels sont ses morceaux préférés ?

Le feu passe au vert.

Les fards rouges s'éteignent lorsqu'elle lâche le frein et appuie sur l'accélérateur. Je me dépêche d'allumer mon moteur et fonce pour rattraper la distance. Je fais attention à laisser deux ou trois voitures entre nous. Elle n'a pas quitté Lake Park Avenue une seule fois. Je la suis jusqu'à ce qu'elle bifurque à droite, sur l'East 55th Sreet.

Rapidement, on atteint le quartier étudiant et les résidences universitaires. Sur Ellis Avenue, un bâtiment en briques rouges et à l'architecture géométrique s'élève derrière la grande Université de Chicago.

Lorsqu'elle ralentit pour rejoindre le parking du campus, je ne poursuis pas plus loin, et fais demi-tour.

***

UNKNOWN : LE STALKER est disponible sur Wattpad, Fyctia, Inkitt et Inkspired (des applications d'écriture à peu près semblables à Wattpad). 🤭

Même si vous avez déjà lu ce chapitre sur l'une de ces applications, vos j'aimes, commentaires et partages seraient les bienvenues pour faire monter l'histoire en popularité sur les autres plateformes et l'aider à se faire connaitre ! 😏

N'hésitez pas à aller soutenir l'histoire sur Fyctia, Inkitt et Inkspired également 🥹

Merci d'avoir lu !

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