UNKNOWN : LE STALKER [SOUS CONTRAT CHEZ BLACK INK]

CHAPITRE 37 - SKYLAR

Coucou !

Je vous poste un chapitre exceptionnellement ce soir parce que mardi je ne pourrais pas écrire, je vais m'enfermer à la bibliothèque pour bosser sur mon mémoire !
Bonne lecture ♥️🫶🏼

***

Lorsque j'atteins la dernière marche, seule la lumière au-dessus du tableau s'allume. Je me fige, et tressaille en voyant une large silhouette nonchalamment installée à la place habituelle du professeur, les jambes tendues et les chevilles croisées sur le bureau.

Mon pouls s'accélère lorsque je reconnais mon masque.

Est-il passé chez moi avant de me retrouver ici ?

— Tu m'as fait peur. Je dis en plaçant une main sur ma poitrine.

Mon cœur pulse violemment contre ma paume tandis que je prends le temps de l'observer. Je descends la dernière marche pour le rejoindre et, à cet instant, je ne sais plus s'il bat à cause de lui, ou... pour lui.

Je le trouve incroyablement beau, assis sur ce siège de pouvoir et d'autorité. Je réprime un sourire.

Delko descend ses grosses bottes de motard du bureau et tapote sa grande cuisse, m'intimant silencieusement d'approcher. Je le toise en relevant un menton provocateur et hausse les sourcils. Je croise les bras sur ma poitrine, faisant inexorablement remonter mes seins sur mon torse.

— On ne me donne pas d'ordre, à moi.

Son torse remue, comme s'il venait de pouffer en silence, et baisse la tête dans une révérence d'excuse. Je me retiens de rire et décroise les bras en parcourant les derniers mètres qui nous séparent.

— Comment tu as fait ça ? Je demande en désignant les lumières.

Il me suit du regard jusqu'à ce que je sois à portée de main pour m'attraper par la taille et me faire tomber sur ses genoux.

Mes bras s'enroulent machinalement autour de ses épaules solides tandis qu'il me montre une petite télécommande qui appartient à l'université. Certains professeurs l'utilisent pour projeter leur cours sur l'écran de projection.

Je passe les doigts dans ses mèches courtes, à la base de sa nuque. Ses cheveux sont curieusement doux, et je ne serai pas étonnée d'apprendre que c'est le résultat d'un de leur gel douche 12 en 1 que la gente masculine affectionne.

Je prends le temps de l'observer. Il porte un pull à col roulé noir qui cache le tatouage dans son cou et le moule comme un dieu. Je me mords la lèvre en balayant ses puissantes épaules du regard, et son buste, ferme et bombé. Je remonte les yeux vers lui. Ses pupilles brillent d'une certaine folie. Je frissonne.

— Qu'est-ce que tu fais là ? Je murmure.

Il me sonde quelques secondes de ses yeux noirs, avant de sortir son téléphone de sa poche, en me pressant un peu plus contre lui. Je le vois écrire :

« Je viens profiter de toi. »

— Profiter de moi ? Je glousse.

Il recommence à taper sur l'écran.

« Finir ce que j'ai commencé. »

Il range son téléphone et sa main se glisse sur ma cuisse.

Grande.

Calleuse.

Je frissonne en sentant les rugosités sur ses paumes, et les cales qui se sont sûrement formées au cours de ses nombreuses séances de soulevé de poids.