Un masque ?!.
Mes sourcils se redressent de surprise. Elle sourit
Putain.
C'est comme si mes aveux l'avaient plongée des mois en arrière, dans de vieux souvenirs où elle ne connaissait rien de moi, mais me laissait posséder son corps, pour une raison qui m'échappe.
Ma mâchoire se contracte à ce souvenir, et je déglutis.
Je savais que je l'effrayais, et j'adorais ça, à l'époque.
Aujourd'hui, il ne me viendrait pas à l'esprit de la terroriser à nouveau.
C'était injuste.
Pourtant, je sais qu'une approche plus conventionnelle n'aurait pas mieux fonctionné, dans ma situation... J'ai préféré me faire passer pour un fou, plutôt qu'un monstre.
Sa nostalgie soudaine me conforte dans l'idée qu'une partie d'elle aimait ça.
Je le savais, au fond.
Je me souviens de son regard, lorsqu'elle posait les yeux sur moi ; mêlés de peur et de fascination. Ça l'excitait d'être le centre d'attention d'un inconnu ; d'un fou obsessionnel, prêt à tuer pour elle. Elle aimait être épiée, que je sois garant de sa sécurité, à chaque heure de la journée, chaque jour de la semaine.
Je me noie dans son regard en me remémorant nos débuts incertains.
Putain.
Elle adorait qu'un type masqué, sorti de nulle part, sans nom et sans visage, s'insinue dans son lit, envahisse son espace et la touche en plein milieu de la nuit.
Ma prise se resserre sur son corps.
Je me suis toujours demandé ce qui pouvait bien se passer dans sa petite tête, dans ces moment-là.
Quelle petite inconsciente.
Mes mains finissent par quitter ses courbes, à contrecœur, pour répondre à sa supplique, et je recule en direction d'un tiroir où résident encore quelques-uns de ces vieux masques en plastique.
Je l'entends prendre une inspiration tremblante dans mon dos.
Je n'ai pas pris le temps de m'en débarrasser définitivement. Mais si elle les aime tant, je ne vois pas de mal à en conserver quelques-uns...
Je tire sur l'élastique pour le passer au-dessus de ma tête. Lorsque mon souffle résonne dans le plastique, une légère euphorie me saisit, et c'est comme ressentir la sécurité de l'anonymat, à nouveau.
Je tourne la tête vers elle, et une profonde inspiration fait gonfler sa poitrine, pressant davantage ses seins dans sa robe. Ses yeux me détaillent tout entier avec attention et me font tressaillir d'impatience dans mon pantalon.
Son regard est brillant d'envie. Elle semble même troublée de le revoir à nouveau.
Lentement, sans jamais me quitter des yeux, elle se hisse au bord de mon bureau et écarte doucement les jambes, comme une invitation silencieuse. Sa robe est toujours relevée sur le haut de ses cuisses et me dévoile le fin triangle de son string carmin, assorti à sa robe.
Je m'approche pour la rejoindre, et me place entre ses cuisses ouvertes pour moi. Mes mains les agrippent et les caressent ; des hanches jusqu'aux genoux. Elle est brûlante et frissonnante sous mes paumes, et je me délecte de la douceur de sa peau.
Comme si son corps appelait le mien, elle saisit les pans de ma ceinture, pour m'attirer à elle. Mon bassin percute le sien, et elle soupire en me sentant contre elle. Un courant électrique explose dans mes bourses et se répand tout le long de mon membre palpitant.
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UNKNOWN : LE STALKER [SOUS CONTRAT CHEZ BLACK INK]
Mystery / ThrillerDARK ROMANCE - STALKER - MASKED MAN - SPICY UNKNOWN : LE STALKER (Terminé) Skylar, une jeune étudiante française d'origine latino-américaine, débarque dans la ville de Chicago, aux États-Unis, dans l'optique de poursuivre sa dernière année d'étude e...