TOME 3 Chapitre 6

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Chapitre 6 : ⭐️Point de vue d'Oli⭐️

Alice : Bonjour mon amour. C'est le matin du troisième mois aujourd'hui. Tu es sûr que tu ne veux pas changer d'avis ? Il te suffit de te marier avec moi pour pouvoir être libre.

Je suis à genoux par terre, faible. Sa voix de garce résonne dans mes oreilles te me donne une envie folle de la plaquer au mur. Je lève les yeux et aperçois la bague de fiançailles de Lila au doigt de cette fille qui n'a rien a voir avec la femme que je veux épouser. « Lila n'a plus sa bague », cette pensée me brise le cœur. Putain, ma princesse, mon amour...où-est-ce qu'elle est ?

Moi : Je ne suis pas « ton amour ». Et je préfère rester enfermé toute ma vie que de me marier avec toi !

Alice : Mon ange, réfléchis bien à ce que tu dis.

Moi : C'est tout réfléchis, dégage de là et rends la bague à Lila !

J'ai dit cette phrase entre deux sanglots, je suis un homme fort et courageux mais Alice me fait bien trop souffrir. Elle s'approche de moi, pose une main sur ma joue et plonge son regard dans le mien. Je ne peux pas reculer ni me défendre car j'ai les mains attachées mais sinon je lui en aurais collé une depuis bien longtemps. Elle s'approche dangereusement de mes lèvres, je retiens mon souffle. Je refuse de la laisser m'embrasser, mes lèvres ne lui appartiennent pas, alors je détourne la tête. Elle ne me laisse pas le temps de reprendre mes esprits et pose ses lèvres sur les miennes. Ca n'a rien d'agréable, loin de là même : ça me dégoute. Je me détache violement de cette étreinte que je n'ai jamais souhaitée.

Moi : Mais t'es complètement folle ma pauvre ! JE NE T'AIME PAS ! C'est plus clair comme ça ??

Alice me fixe avec un regard qui se veut sans émotions, elle semble vidée de toute compassion comme si les émotions avaient arrêtées de faire partie d'elle. Elle finit par s'en aller, probablement à contrecœur mais honnêtement je m'en fous. J'ouvre la main et admire mon exploit. La bague de Lila est là, elle est tombée quand je me suis débattu et j'ai réussi à l'attraper malgré mes mains liées. Je souris comme un idiot, c'est un peu comme si elle était là avec moi. Puis la réalité me rattrape, je n'ai strictement aucune idée de l'endroit où elle se trouve. Une nouvelle fois, la solitude m'envahit...je songe de longues minutes avant qu'un bruit d'eau ne me sorte de ma rêverie. Et voilà ma cellule est inondée, il manquait plus que ça !

Article de presseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant