TOME 3 Chapitre 59

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Chapitre 59 :⭐️ Point de vue d'Oli⭐️

Je n'avais pas écouté Lila jusqu'à maintenant, je n'avais pas osé prendre la main de cette garce qui me dégoûte tant. Pourtant, je vais être obligé de le faire pour la déstabiliser et la faire passer aux aveux rapidement. Je lui attrape la main et un frisson me parcourt, pas le  même genre de frisson que quand je suis avec Lila ... le genre de frisson que tu as quand tu touches quelque chose de Chelou en faisant la vaisselle... Le dégoût, voilà ce que je ressens en lui tenant la main.

Moi : tu la connaissais depuis longtemps Gwen ?

Alice : pourquoi tu parles d'elle au passé ?

Je panique, finalement elle n'est pas si stupide et elle ne va pas lâcher le morceau si rapidement. Je tousse, il me faut de l'aide de Lila ou de quelqu'un de la police.

*Lila : elle est maligne Oli, fais attention, ne te fais pas repérer surtout. Les policiers disent qu'il faut que tu fasses semblant que la mort de Gwen ne t'atteins  absolument pas. Je sais que c'est difficile mais accroche toi, je ne suis pas loin. Courage*

Moi : parce que j'ai reçu une lettre ce matin, me disant qu'elle s'était suicidée.

Alice : et ça t'as fait quoi ?

Moi : honnêtement pas grand-chose, elle m'a forcé à m'échapper de chez toi, je voulais rester, elle m'a défigurée quand tu nous as croisé dans le couloir, elle n'a jamais fait attention à moi et m'a laissé me soigner mes blessures seul.

Alice : ça ne te fait rien du tout donc ?

Moi : si c'est un peu bizarre mais ça m'arrange même un peu !

Alice : et si tu apprenais que c'était quelqu'un d'autre qui l'avait tuée ?

Moi : alors là, j'épouse cette personne direct, elle m'a retiré un sacré poids dans ma vie.

Alice marque une pause, je sens qu'elle est prête à mordre à l'hameçon. Elle sert encore un peu plus ma main, la caresse sans s'arrêter (ce qui m'énerve beaucoup). Sans que je tousse, Lila prend la parole dans mes oreilles.

*Lila : ne dis plus rien, regarde là et souris lui de toutes tes dents, sert lui la main un peu plus et attends, elle va finir par lâcher le morceau.*

J'applique ce qu'elle me dit, je lui souris comme si c'était la plus belle de toutes et j'attends qu'elle prouve au monde entier qu'elle est profondément stupide.

Alice : je...euh...

Moi : oui ma belle ?

Alice : c'est moi qui l'ai tué. Pour toi.

Je souris sans pouvoir m'en empêcher, elle pense que c'est parce que je suis heureux de ce qu'elle vient de m'apprendre alors que je suis juste en train de l'imaginer croupir au fond d'une cellule. Elle est fini, terminée et le plus drôle dans tout ça c'est qu'elle n'en a aucune idée.

Article de presseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant