TOME 3 Chapitre 42

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Chapitre 42 :⭐️ Point de vue d'Oli⭐️

Je l'avoue, dormir chez ma mère ce soir me rassure un peu et je sais que ça lui fait plaisir. On s'en va de la salle de concert après un câlin à mon frère et à mon père, je monte dans la voiture de ma mère. On commence à rouler, on admire les rues de Toulouse et leur charme si atypique.

Patricia : Au fait, où est votre amie Gwen ?

C'est vrai ça, elle était bizarre tout à l'heure et depuis on a pas eu de nouvelles... En même temps on a pas récupéré de téléphone portable alors c'est compliqué de nous joindre en faite. Lila me regarde et semble inquiète, elles se sont vraiment rapprochées ces derniers temps, je crois que Lila a enfin trouvé la meilleure amie qu'elle n'a jamais eu.

Moi : Ça va aller mon cœur, je lui ai donné l'adresse de chez ma mère avant qu'elle s'en aille.

Lila : Pourquoi t'a pas donné notre adresse ?

Moi : Vieux réflexe aha...

Cette andouille commence à se moquer de moi en me traitant de bébé. Ma mère, elle, est comblée car elle pense que j'ai encore du mal à la quitter. On arrive et on monte dans la chambre qui a accueilli les premiers instants de notre amour. On se met en pyjama et on se couche l'un contre l'autre. On va pas se mentir, on est vachement bien là.

Moi : Ça va mon cœur ?

Lila : Ben oui et toi ?

Moi : Oui moi ça va ! Je dis ça parce que t'as l'air d'avoir la tête ailleurs.

Je sais que quelque chose ne va pas, je le vois et surtout je le sens. Elle ne peut plus rien me cacher maintenant, je connais chacune de ses réactions.

Lila : Non mon cœur, tout va bien !

Moi : Ne me mens pas, je t'en prie Lila, je l'entends dans ta voix que quelque chose ne va pas.

Lila fait la moue, elle sait que j'ai senti que quelque chose n'allait pas.

Lila : Bon... J'ose pas trop t'en parler en fait...

Moi : Tu peux tout me dire Lila, tu le sais.

Elle hésite quelques instants puis me déballe tout, ça a l'air de lui faire du bien de me parler et j'en suis plus que heureux.

Lila : Tout à l'heure, quand on était tous sur scène, j'ai cru croiser le regard d'Alice dans la foule mais quand j'ai ouvert les yeux de nouveau, elle n'était plus là... J'ai dû rêver mais ça m'a beaucoup perturbée.

Moi : T'inquiète pas mon cœur, elle oserait pas se montrer avec autant de monde, c'est parce que t'as eu très peur quand on était chez elle. La prochaine fois que quelque chose comme ça t'angoisse, tu m'en parles tout de suite d'accord ?

Lila : Promis mon ange.

Elle se blottie dans mes bras et on s'endort en se faisant des papouilles. La vie est soudain bien calme...

Article de presseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant