Chapitre 18

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Chapitre 18: ⭐️Point de vue d'Oli⭐️

Tout le monde entre dans le bus. Il est 4h du matin, je n'ai pas dormi de la nuit, trop de choses encombrent mon esprit, pas de place pour les rêves.
« Je ne sais même pas où elle habite. », Cette phrase a tourné en boucle dans ma tête depuis hier soir. L'équipe est prête, on va partir, je ne la reverrai jamais, j'ai jamais été aussi malheureux, jamais eu la sensation d'un pareil vide en moi...
J'ère autour du bus, à la recherche désespérée d'une solution. Une idée me traverse l'esprit à la vitesse de l'éclair. C'est ça ! Je l'ai trouvée ma solution ! Mon sourire habituel reviens sur mon visage, j'ai le sentiment que tout est possible.
Flo: Bon Oli, on part, viens maintenant!
Moi: Partez sans moi !
Flo: Hein !?
Moi: Je vais retrouver la femme de ma vie. Je vous retrouve à Toulouse avant de repartir pour les prochaines dates.
Flo: Ok!! Vas y j'expliquerais tout aux autres !
J'ai la bénédiction de mon frère, c'est le plus important. Un élan d'adrénaline le parcours tout le corps. Je m'élance, je cours de toutes mes forces sans vraiment savoir où je vais. Boosté par l'idée de la revoir, je cours à une vitesse incroyable pendant une heure. Épuisé, je prends le métro et m'égare. Il est 5h30, j'ai encore le temps mais mon impatience m'empêche  de me calmer je suis une pile électrique. Perdu, je demande mon chemin à un vieux monsieur, pour être sûre qu'il ne me reconnaisse pas. Je n'ai pas de temps à perdre.
Moi: Bonjour Monsieur ! Est-ce vous sauriez aller à la rédaction du journal « Libération »?
Monsieur: Oui, j'y travaillait il n'y a pas si longtemps, je peux t'y emmener si tu veux, ma voiture est juste là !
Moi: Oui ! Je veux bien, merci beaucoup.
Quelle chance de tomber sur cet homme, je ne prétends pas être une superstar mais avec ma notoriété les transports en commun sont compliqué à emprunter et puis je n'habite pas Paris moi  je suis complètement perdu.
La rédaction est loin, à pied j'aurais mis une éternité. Nous nous racontons nos vies, et je lui explique la raison de ma détresse. J'apprends que mon sauveur s'appelle Alain, il était rédacteur en chef de service politique. Il connaît bien Lila.
Alain: c'est une battante cette fille. Inaccessible, tu as de la chance d'avoir conquis son cœur. À la rédaction, il y en a plus d'un qui aimerait être à ta place.
Moi : elle est si inaccessible que ça ?
Alain : oh que oui, elle en a brisé des cœurs la petite ! Elle ne sort pas avec quelqu'un sans penser que c'est l'homme de sa vie, qu'il est exceptionnellement différent.
Ces mots me font sourire. Il est 6h45, il y avait des bouchons. Après avoir remercié Alain, je me retrouve face a moi-même devant les portes fermées de la rédaction. Lila est là depuis 15 minutes normalement. Mon cœur s'emballe, je ne sais pas comment elle va réagir.

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