Article de presse

TOME 3 Chapitre 41

Chapitre 41: 👑Point de vue de Lila👑

On salue le public une dernière fois, le souvenir de ce que j'ai vu ou cru avoir vu me poursuit. Je ne sais pas s'il faut que j'en parle à Oli ou pas... Je vais peut-être attendre qu'on explique tout à sa famille d'abord. En parlant de ça, ses parents entre dans la loge, je m'attends à ce qu'ils m'ignorent un peu. Ce n'est pas vraiment ce qu'il se passe, Patricia arrive et me prend dans ses bras tandis que Fabian se dirige vers Oli.

Patricia : Oh mais qu'est-ce que tu as maigri ma chérie !

Moi : Vous inquiétez pas, je vais bien.

Elle me sourit mais s'en va enlacer son fils, c'est normal, c'est son grand bébé. Tout le monde s'assoit, ils nous fixent, ils attendent des explications, ils veulent connaître le pourquoi du comment de cette disparition. Je m'apprête à commencer l'histoire quand Patricia remarque ma bague de fiançailles et fait un regard complice à son fils.

Patricia : Qu'est-ce que c'est que cette bague ?

Oli : Ahah, ça fait partie de l'histoire maman.

Du coup, c'est Oli qui commence à  raconter dans les moindres détails. Le trajet jusqu'à l'appartement, la demande en mariage (rien que son évocation nous fait rougir tous les deux), le message qu'on a reçu simultanément... Il stoppe son récit ici, ça a l'air de lui faire bien plus de mal que ce qu'il a montré jusque-là. Je lui attrape la main et je prends le relais, j'explique la capture, les caméras, Alice, la prison et enfin Gwen, notre Sauveuse, celle à qui on doit la vie. Enfin Oli explique notre tentative de retour et ses contraintes, son malaise dans le train et l'hôpital à Paris. Tout le monde est un peu sonné, nous y compris, cette histoire est complètement dingue, complètement impossible à croire et pourtant bien réelle...

Ils accusent le coup, il y a eu beaucoup de révélations un peu de temps...

Patricia : Vous voulez bien dormir à la maison ce soir ?

Elle fait les yeux doux à son fils qui s'apprête à lui dire non mais j'avoue que pour une première nuit, ça me rassurerait.

Moi : Oli... Je pense que je serais rassurée si on dormait chez ta maman... Juste ce soir.

Il me regarde avec plus de tendresse que jamais et accepte. Dans le fond, nous craignons tous le retour d'Alice...