Article de presse

Chapitre 36

Chapitre 36: ⭐️Point de vue d'Oli⭐️
Cette capacité qu'elle a de s'endormir au contact de mes bras ne cessera jamais de m'étonner. J'ai fait le fier devant elle mais j'ai vraiment eu peur et mes blessures me font bien plus souffrir que ce que je montre. Mais bon, la fille qui me redonne le sourire dors dans mes bras alors je ne peux pas me plaindre. Je n'en peux plus de réfléchir, de me prendre la tête, je suis épuisé moi aussi. Je m'endors.

Le lendemain matin quand j'ouvre les yeux, je croise le regard de ma mère, je ne sais pas depuis combien de temps elle nous regarde mais dans ses yeux, j'arrive à lire de la fierté.
Moi: Bonjour Maman.
Maman : bonjour Olivio.
Moi : ça fait longtemps que tu es là ?
Maman : à vrai dire, je ne sais plus, je vous regarder dormir. Tout semblait si paisible. Elle doit souffrir la petite Lila.
Moi : oui forcément mais elle est forte, elle n'avouera jamais que quelque chose ne va pas, elle gardera toujours son sourire.
Maman : tu as l'air amoureux à en crever, c'est beau.
Cette phrase m'étonne de la part de ma mère car nous avons rarement parler de mes relations amoureuses (qui n'ont pas été très nombreuse) et pourtant elle arrive à lire en moi comme si j'étais un livre ouvert.
Moi : je suis complètement fou d'elle.
Maman : il ne faut pas qu'elle retourne voir ces gens, ils ont un souci.
Moi : je pense qu'il n'y retournera pas.
Maman : tant mieux, prends soin d'elle, elle est super. Je suis fier de toi mon fils.
Moi : merci Maman, je vais essayer d'être le meilleur.
Une idée me traverse l'esprit à une vitesse folle, les concerts reprennent bientôt,  il faut que je fasse quelque chose de spécial pour prouver mes sentiments à Lila. Quelque chose dont elle se souviendra toute sa vie. Plein d'idée me traverse l'esprit mais rien qui me convienne... Je réfléchis encore quelques minutes, je sais !
J'attrape une feuille, un crayon et à l'aide de ma mère nous créons quelque chose d'incroyable. Lila ouvre les yeux, on se prépare et nous rentrons main dans la main, loin de nos soucis, pouvoir enfin profiter l'un de l'autre.