TOME 3 Chapitre 67

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Chapitre 67 : 👑 Point de vue de Lila👑

Nous rentrons, Flo nous ramène chez nous cette fois. D'ailleurs, Flo aussi avait l'air très ému pendant mon discours mais contrairement à d'habitude, il ne l'a pas vraiment montré. Il faut dire que Flo a eu très peu de contact avec Gwen, il lui avait vaguement parlé à l'hôpital mais rien d'assez conséquent pour se sentir concerné par sa mort. Nous entrons chez nous, dans cet appartement qui regorge déjà de souvenirs. En entrant, j'ai la sensation plus qu'agréable de revivre la demande en mariage, de ressentir les mêmes émotions incroyablement forte que j'ai ressenti il y a trois mois. Maintenant que tous nos problèmes sont envolés, que Gwen est partie sans trop nous attrister et qu'Alice est définitivement sous les barreaux, je me sens vraiment bien. Honnêtement, rien ne pourrait venir troubler un calme aussi paisible, une atmosphère si utopique et une ambiance est amoureuse.

Moi : je suis heureuse d'être ici, il est vraiment bien cet appartement, tu as vraiment bien choisi mon cœur.

Oli : ah ah je sais, je suis un génie !

Moi : Eh oh ça va les chevilles  ?

On rigole, c'est banal un rire n'est-ce pas ? Et pourtant, ce rire là on le déguste comme si c'était la dernière fois que l'on riait, comme si rire nous éloignait à jamais du moindre petit souci. On aime ce rire car dans sa lettre Gwen a dit « continuez de rire » et je sais qu'elle serait fière de nous. On rigole pendant cinq minutes pour un truc sans grand intérêt car on sait que chacun instant est précieux. On commence à mettre de l'ordre dans notre nouveau chez nous, on fait des aller-retour chez Patricia toute la journée pour récupérer toutes les affaires d'Oli, il remplit des cartons et moi je le regarde faire parce que je suis prise d'un mal de ventre assez violent.

Oli : je trierai tout ça à la maison, tu le feras avec moi ?

Moi : ouais

Oli : qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : j'ai mal au ventre d'un coup mais c'est rien de grave t'inquiète

Oli : si t'as encore mal dans une heure, on va chez le médecin ou à l'hôpital, c'est non négociable.

Je lui souris, j'aime quand il s'inquiète comme ça je me sens protégé ! Il continue de faire ses cartons tandis que de mon côté la douleur s'intensifie, on dirait que quelqu'un me met des coups dans le ventre. L'angoisse me saisit, il se passe quoi encore ?!

Article de presseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant