TOME 3 Chapitre 62

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Chapitre 62 :⭐️ Point de vue d'Oli⭐️

Je suis content d'être rentré, de pouvoir dormir car cette journée a été plus que épuisante. Je m'endors paisiblement après que Lila m'ait chuchoter plein de mots doux. Je sais qu'il y a l'enterrement de Gwen demain mais je suis trop fatigué pour penser à quoi que ce soit. Ma vie, nos vies vont être bien plus calme maintenant. Je me laisse emporter dans les bras de morphée, je me laisse entraîner dans le doux monde des rêves, dans une atmosphère bien plus calme que celle dans laquelle on vivait depuis plusieurs mois.

🕙3h56 :
Je me réveille pour aucune raison particulière et je me rends compte que Lila est assis à mon bureau.

Moi : tu fais quoi cette heure là ?

Lila : j'écrit un discours pour demain, pour Gwen.

Moi : mais tu vas pas dormir ? Il est tard mon ange...
Lila : oui mais j'ai toujours écrit à cet heure là...

Moi : ah bon ?

Alors je me redresse, je m'assois en tailleur sur le lit et je commence à l'écouter parler de tout ce qui la passionne, de tout ce qui lui donnait et donne toujours envie de se battre au quotidien. Elle m'explique qu'elle n'écrit pas pour recevoir de prix, pas pour pouvoir se vanter de savoir manier avec talent les mots et la langue française. Elle, elle écrit pour faire du bien aux gens, pour les faire rire ou pleurer mais qu'il termine l'expérience en ayant ressenti des émotions fortes et inattendues. Elle parle avec autant d'emphase que malgré la fatigue qui m'accable, je continue de l'écouter. La discussion divague rapidement sur le sujet des fans. Elle me raconte tout le bonheur que ça apporte mais également les mauvais côtés. J'aime l'écouter parler. Elle me dit que quand tu es fan, tu es considéré par les autres uniquement comme ça, aux yeux des autres : tu es fan et rien d'autre, tu n'as plus de personnalité, tu es uniquement associé à cette facette de toi. Elle m'explique également que les gens ne comprennent pas comment tu peux dédier une partie de ta vie à des artistes, comment tu peux être obstiné à perdre ton temps comme ça. Je fini par l'embrasser et lui dire de ne pas se coucher trop tard. Je me rendors en pensant à tout ce que Lila vient de me dire et en me disant que tous nos fans, les obstinés, sont quand même hyper courageux.

Article de presseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant