TOME 3 Chapitre 64

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Chapitre 64: 👑Point de vue de Lila👑

Je commence maladroitement la lecture de mon texte, j'espère qu'il exprime bien tout ce que je ressens.

Moi : l'amitié c'est magnifique, magique et enivrant. C'est ce qu'il y a de plus beau, de plus fort, de plus irréel, elle survit aux disputes, aux coups bas, aux trahisons et aux mensonges. Quand deux êtres se lient d'amitié, ils se promettent un éternel combat, la peur perpétuelle que l'autre se sente mal et la promesse de se protéger à jamais. C'est incroyable de trouver son double, La copie conforme de sa folie retranscrite avec exactitude dans une autre personne, se reconnaître en quelqu'un d'autre à chaque moment de rire et se dire qu'on est quand même sacrément bizarre. Cette amitié magnifique et délicieuse, je l'ai connue avec toi Gwen. Malheureusement, le destin a décidé de briser cette amitié, de rompre le lien si fort qui nous unissait, et qui faisait que l'une sans l'autre nous n'étions rien...
Il a suffit d'une seconde, d'un simple instant d'inattention. Une voiture, une folle à tes trousses, un choc mortel et la désagréable sensation que plus jamais je ne me réveillerai avec le sourire aux lèvres. Tu es partie, emportant avec toi une partie de notre raison de vivre. J'ai mis du temps à me faire à l'idée que tu ne serais plus là pour essuyer le flot de mes larmes, écouter mes histoires délirantes et répondre à mes fous rire. J'ai errer dans les rues toulousaine à la recherche du moindre petit souvenir de ton regard, de ton sourire et de tes manières qui t'étaient si propres. J'ai vagabondé des heures durant, sans réellement savoir ce que je cherchais, tentant de calmer les crises d'angoisses qui secouaient mon cœur déjà si fragile. J'ai admiré les étoiles en songeant aux fait que tu nous regardais peut-être de là-haut, que tu avais probablement penser à tous nos rires, tous nos pleurs, toutes nos peurs enfouies au fond de nos cœurs durant les derniers instants où tu fu une personne. Voilà désormais deux jours que tu as quitté nos vies et pas un instant ne passe sans que je regrette de ne pas avoir pu te dire combien tu comptais pour moi, pour toutes les personnes présentes, je regrette de ne pas t'avoir empêché de prendre cette voiture par cette nuit d'angoisse et de solitude. Depuis, un manque m'a envahi, un manque de toi, de nous et de tout ce que nous avions construit. Tu avais sans cesse un beau sourire scotché au visage et tu nous répétais sans arrêt à Oli et à moi de voir le bon côté des choses, qu'on s'en sortirai quoi qu'il arrive. Voilà pourquoi, ma jolie Gwen, j'écris tout ça en souriant de toutes mes dents, la tristesse ne nous accablera pas. Merci d'avoir été un épisode de ma vie.
Je relève la tête de ma feuille, tout le monde est debout en train de m'applaudir. Je vois même des gens avec la larme à l'œil, même Oli pleure. Une brise légère souffle désormais, le cœur léger je murmure « merci » et retourne à ma place. Tout semble aller mieux.

Article de presseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant