Article de presse

TOME 3 Chapitre 44

Chapitre 44: 👑Point de vue de Lila👑

Non, c'est impossible. Ça ne peut pas se terminer comme ça ! Je lui ai à peine dit au revoir la dernière fois. C'est impossible que ce soit vrai, elle ne le méritait tellement pas, pourquoi elle aurait fait une chose pareille ? Elle nous en aurais parlé si quelque chose n'allait pas... J'ai la tête qui tourne, le souffle court et une tête qui fait peur quand je pousse la porte de la chambre. Je me retrouve incapable d'affronter la réalité, si j'ouvre la bouche je vais forcément me mettre à pleurer... Honnêtement je prie pour être en train de nager en plein rêve et que je vais me réveiller d'ici peu. Oli voit tout de suite que quelque chose ne va pas, il se redresse mais ne se lève pas jusqu'à ce que j'éclate en sanglots et me retrouve à genoux dans l'embrasure de la porte. Il n'hésite pas une seule seconde, balance la couette à l'autre bout du lit et court vers moi, il s'assoit par terre pour être à ma hauteur.

Oli : Mon cœur, qu'est-ce qui va pas ?

Je le regarde dans les yeux, les larmes et la douleur que tout cela me procure m'empêchent de lui répondre. Je n'ai pas envie de prononcer ces mots, pas envie qu'ils deviennent réels ailleurs que dans mon esprit.

Oli: Lila, est-ce que je peux faire quelque chose?

Je fais non de la tête, on ne peut plus rien y faire, le mal est fait, c'est trop tard. « Trop tard », ces mots résonnent dans mon esprit me font culpabiliser au plus haut point. On aurait dû l'aider quand on avait encore les moyens de le faire... C'est fini, il n'y aura plus jamais rien de ce petit rayon de soleil dans nos vies, il ne va rester que le souvenir douloureux d'une relation bien trop simple, timide et courte. L'avenir nous promettait tellement de belles choses, tellement de sourire et de beaux moments. Oli essaye par tout les moyens d'apaiser mes pleurs dont il ne connaît toujours pas l'origine. Il me chuchote des tas de mots doux, me caresse le dos, me dit que je peux tout lui dire, qu'il peut tout entendre. Il change de méthode et il a raison, il faut que je me calme, il a le droit de savoir, plus, il doit savoir. Il m'attrape les deux joues avec ses mains et plante son regard dans le miens. Je vois de la compassion, de l'amour mais surtout de l'inquiétude dans ce regard qui m'apaise un peu. Je décide d'enfin lui révéler la raison de tant de tourments.

Moi : Oli... C'est Gwen...

Oli : Quoi Gwen ?

Les larmes reprennent de plus belle mais je parviens à prononcer ces mots qui me blessent tant.

Moi: Elle... elle... elle s'est suicidée...