TOME 3 Chapitre 9

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Chapitre 9: 👑Point de vue de Lila👑

Après le départ de Gwen, je ne sais pas vraiment quoi penser de tout cela. J'ai bien vu qu'elle ne me voulait pas de mal mais j'aurais aimé qu'elle intervienne avant, qu'elle se rende compte que je n'ai jamais été aussi faible de ma vie, que tout ce qui constitue mes repères a disparu. Je suis malgré tout heureuse qu'elle soit venu me chercher, qu'elle ait pris ce risque pour moi.
Je m'assois par terre, pose ma tête dans mes mains (Gwen a enlevé mes liens) et je souris. Cette cellule est tout de même bien plus vaste que la précédente, a un lit convenable et Gwen m'a même laissé un repas différent que tout ce que j'ai connu jusqu'ici.Je m'assois sur le lit et malgré la simplicité de celui-ci, il me semble incroyablement confortable, j'attrape l'assiette et redécouvre des saveurs oubliées. Je me sens bien, remplie d'un bonheur d'ordinaire si habituel. Je me rends alors compte que ça faisait une éternité que je ne m'étais pas sentie bien. Je me couche et m'endors immédiatement, il faut profiter de chaque instant.

🕙Quelques minutes plus tard🕦
Un bruit de pas me réveille, c'est peut-être Gwen qui revient me voir !
Je penche la tête pour mieux voir et c'est là que je l'aperçois. Il n'a pas changé d'un poil, a conservé l'image de perfection qu'il renvoie toujours.
Il entre, m'aperçoit et se fige. Ce premier contact est vraiment étrange. On a l'impression que nous sommes deux animaux sauvages qui ont oublié ce qu'est le contact humain. On se toise, on se fixe, on regarde chaque détail de ce visage qui nous a tant manqué. On est partagé entre le désir brusque de se sauter dans les bras et le sentiment étrange que tout cela est interdit. Alice a réussi à introduire dans nos esprits un doute, une peur, comme si l'autre était quelque chose de mal. On est l'un en face de l'autre, on ne bouge pas, on ne parle pas et je crois que j'oublie même de respirer. Puis d'un coup, quelque chose de fort se produit, on ne contrôle pas, on ne comprend pas mais on s'en fout. Nos doutes nous quittent en un instant, on sourit comme des idiots, comme des fous et je saute au cou d'Oli qui m'enlace immédiatement.

Oli : Mon amour, t'es là, tu vas bien !

Moi : Putain Oli, mon cœur, on s'est retrouvés !

Article de presseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant