Horswentia

Chapitre 38 (1)

Hello !!!!

Comment allez-vous ? Ça fait super super longtemps qu'on ne s'était pas retrouvé sur Horswentia. Sachez que j'en suis désolée et que je compte bien me rattraper. Voici donc un nouveau chapitre de cette histoire. J'espère qu'il vous plaira et que vous n'hésiterez pas à me donner votre avis sur les événements !

Bonne lecture et à bientôt en terres inconnues !

***

Ordy pouvait sentir la frustration de Kunsumid à travers leur lien, mais la dragonne savait qu'il avait raison : elle n'avait presque plus de force et elle aurait du mal à venir à bout de l'Empereur alors qu'il était encadré de ses meilleurs soldats et de son fils. Elle se contenta de les observer s'éloigner, sur ses gardes, et de permettre à ses alliés de se retirer à leur tour.

Les voix des Sages retentirent dans le silence pesant alors qu'ils voyaient l'était du plus âgé de leur compagnon.

- Junal, continua Kynel, un trémolo de panique mal contenue dans la voix, que t'ont-ils fait...

Son ton était douloureux et elle caressait la tête du vieillard qui peinait à maintenir ses yeux ouverts alors qu'il était le plus résistant d'eux tous.

- Où sont les médecins ? gronda Arkaï en balayant le champ de bataille.

- Ici, intervint Mary qui revenait en courant vers eux, toute une équipe de soin sur les talons. Maintenant que nous avons tout ce qu'il nous faut, nous allons pouvoir passer aux soins.

- Il nous faut de l'espace par contre, ajouta son supérieur. Sages, pouvez-vous aller vous occuper de vos soldats, s'il vous plaît ? J'ai entendu dire que certains débordements sont à observer.

Daïbel soupira, imaginant déjà les Vampires affolés par tout le sang répandu sur les dalles en gré, puis elle se leva et laissa Junal à leurs bons soins. Les autres Sages firent de même et se précipitèrent vers les endroits d'où s'élevaient des disputes.

- À présent que nous n'avons plus leur présence pour nous faire pression, allons-y, reprit Mary quand ils furent suffisamment loin. Nous avons du pain sur la planche.

Ses collègues acquiescèrent, puis ils se mirent au travail dans un silence pesant. Ils craignaient pour l'avenir du Sage des Ombres. Après tout, malgré sa force de caractère, il restait une personne âgée ayant subi des tortures et des violences pendant de très longues semaines.

Ordy en avait assez : les Vampires, gorgés de sang et excités par les combats, ne cessaient de titiller les Chimères et de les mettre au défi de les battre. Il avait beau s'interposer, il n'y avait rien à faire. Ils continuaient, mais, heureusement, les Chimères ne répondaient pas à la provocation. Sauf quand un Vampire avait l'audace de le toucher. Et c'était justement ce qui venait de se passer. L'un d'eux, qui voulait encore combattre, avait trop titillé un des généraux et se retrouvait à présent plaqué au sol, la tête pratique dans la gueule armée de crocs de son adversaire.

- Stop ! hurla Ordy en invoquant Kunsumid pour les séparer. Nous sommes dans le même clan. Nous ne devons pas nous faire la guerre, mais combattre ensemble pour mieux affronter l'ennemi !

Les Vampires lui lancèrent un regard indifférent, mais ne tentèrent plus de provoquer des combats inutiles. Quant aux Chimères, et notamment celles qui s'était laissé guidée par la rage, elle s'excusa auprès des Sages.

- Ma réaction n'était pas digne d'un général, déclara-t-il en ployant le genou devant Z'en, puis en se tournant vers Daïbel. J'accepterai ma punition.

- Je comprends votre réaction, lui murmura la Sage du Feu en l'aidant à se relevant. Je ne suis pas la mieux placée pour dispenser d'une quelconque sanction au vu de mon influence sur les peuples que je dirige, c'est pourquoi je vous conseille juste, si cela venait à se reproduire, de juste les ignorer.