AZMÏNAH

La Balade

C'était le jour du déménagement,
j'enménageais dans les appartements d'Hussman.
J'avais une pièce entière dont l'utilité était de garder mes nombreuses robes,
il y avait une salle de réunion, des toillettes et je reconnu l'énorme pièce qui était notre chambre,
je repensais aux paroles d'Hussman, hier dans
cette même pièce.
Depuis qu'il m'avait dit ses paroles,
je le voyais sous un autre oeil,
il me respectait et s'en était assez pour que je le respecte aussi.
Je dois reconnaître qu'il avait tout de même un charme, mais ça s'arrêtais là, j'avais vu bien mieux,
les hommes du Hedjaz,
étaient mille fois plus beaux.

Il était environ dix heure,
je le savais en regardant la position du soleil,
le système du cadran solaire,
un système bien trop long et complexe à expliquer en gros :
Pour qu'il indique l'heure,
il fallait à sa base tracer un demi-cercle divisé en douze parties. C'était en fonction de la position de l'ombre de l'obélisque sur l'une de ses partie que l'on obtenait l'heure.
Reste que le soleil n'était pas toujours à la même hauteur dans le ciel suivant les saisons.

Dans tout les cas,
c'était l'heure de son retour de son excurssion, comme Père et Asmar,
il aimait sortir avec sa troupe dans la ville et parallèlement chasser.

Ses vêtements et son visage étaient tout tâchés, et malgrès cela , à ma vue,
il s'était mît à sourire.
Ça lui donnait un certains style,
l'homme qui revenait de chasse,
les gros muscles, et son habit légèrement ouvert, au niveau
du torse.

Après c'être débarbouillé,
il m'avait rejoint dans la cour
du Palais,
et cette fois-ci avec des habits propres.

C'était bras dessus, bras dessous,
que l'on s'était dirigé vers le jardin du Palais.
Un jardin magnifique,
qui contenait plusieures variétés
de fleures, et même si le jardin du Palais d'Agrabah était beau,
je dois reconnaître que celui-ci était meilleur, il dégageait une odeur qui envoutait toutes personnes y entrant et il y avait plusieures couleurs,
c'étaient celles des milliers
de fleurs.

Hussman :
As- tu passé une bonne nuit ?

- Humm, si on peut dire ça.

Hussman :
Quelque chose te tracasse ?

J'hésitais vraiment à lui parler de ma famille, après tout,
ça ne le regarde pas et puis ;
Qu'est-ce qu'il pourrait faire ?

- Rien.

Hussman :
Tu recommences à jouer les dures.. Tu sais il est très possible,
que nous passions le restant de nos jours ensembles.

- Et ?

Hussman :
Et bien, il va bien falloir que
l'on s'ouvre l'un à l'autre, comme le ferait un Mari et sa Femme.

Je le regarda une énième fois dans les yeux comme pour y lire
une confirmation.

- Je n'ai aucunes nouvelles
de mes proches, plus particulèrement de mon père et
de mon frère.

Hussman :
Toutes mes condoléances pour ce qu'il c'est passé à Yatrib et à Agrabah, la nouvelle circule dans presque tout les royaumes..
Mais votre nom n'est pas salît,
au contraire, nous respectons
et prenons comme modèle
Al Quassim ibn Talib, ton arrière grand-père, le maître des Razzias.