En six mois,
il y a vingt-huit semaines,
nous sommes arrivés au Hedjaz,
à la vingt-cinquième,
nous avions trois semaines d'avance.Ce bruit nous était encore inconnu,
il fesait mal aux oreilles,
il ne présageait rien de bon,
et pendant une douzaine de fois,
il se répétait.J'avais questionné Rachid,
mais il n'en a avait aucune idée,
il était tout aussi ignorant que moi.Ce qui me rassura c'était d'apprendre que nous étions presque arrivés à l'endroit où se trouvait Hussman et ses hommes,
un petit château et ses périmètres qu'ils avaient réussi à annexer.[...]
- Hussman, d'où provennaient
ses bruits ?Hussman :
Ce sont les coups de feux.- Pardon ?
Il se mit à éclater de rire face
à mon incompréhension.Hussman :
J'eus la même réaction que toi,
quand j'avais vu un fusil la première fois, on a dut s'adapter,
nos nimchas ne fesaient presque plus aucun effet.
Ses fusils sont énormes, presque lourds et si on vise bien, le coeur ou l'abdomen, il peut arracher la vie à un être humain.- Comment les as-tu découvert ?
Hussman :
Et bien les hommes de ton Oncle Ahmed et quelques villageois avaient ses armes, des que nous avions mit un pied à Yatrib,
les coups fusaient de partout, grâce à ton frère, nous avions pu évacuer très rapidement la ville
en passant par des raccourcis.
Ensuite nous sommes revenus deux mois plus tard, nous savions désormais tirer au fusil, et sans paraître égocentrique, on a fait un carnage, beaucoup de ses hommes sont morts.
Puis lors de la troisième fois,
il y a quelques jours, nous y sommes retournés, et le combat était vraiment rude, beaucoup de territoire de l'Afrique Subsaharienne, on donner mains fortes à ton Oncle, ils étaient beaucoup plus nombreux, et ont ramener des armes et des pratiques nouvelles, c'est inquiétant, mais dans tout les cas nous allons nous battre !Il avait cette lueur dans son regard, comme celui d'un guerrier.
Grâce à Dieu,
il avait encore tout ses membres et surtout il était toujour en vie.Je voyais qu'il était émue
de nous revoir, les enfants et moi,
je savais aussi qu'il était déçu
de n'avoir pas pu être présent
à leur précédent anniversaire.On repassait des moments
en famille, tout les quatres, exactement dix-huit mois
que nous avions été séparé.Je repensais aussi aux paroles
de la Reine Nassïma,
les choses commençaient à changer, ses nouvelles armes,
le soulevement de tout un peuple, c'était un changement énorme,
et pour être franche, cela ne présageait rien de bon pour
ma famille et moi.J'avais passé une journée formidable, et maintenant,
la nuit était tombée.- Hussman, sais-tu où se trouve mon frère ?
Hussman :
Il est en Syrie, pour des affaires, ne t'inquiète pas, ce n'est pas bien loin d'ici, cela nous prendrais
que seulement cinq jours pour
le rejoindre.[...]
Quatre mois plus tard :
Les attaques s'intensifièrent,
ils durent même fermer les portes de notre château et mettre une cinquantaine de gardes qui l'entouraient.
Je commençais sincèrement à perdre espoir et même si je n'avais pas remis les pieds à Yatrib,
je savais que cette ville avait beaucoup changer, car même en me trouvant au Hedjaz, je me rendais compte que les mentalité changeaient.C'était vraiment un sale climat,
autant pour les enfants que pour tout le monde,
on s'endormait sous les coups
de feux, ils nous fesaient même sursauter en pleins sommeil.C'était donc pour cela qu'après mûre réflexion je pris la décision de quitter le Hedjaz avec les enfants durant un court moment,
pour aller en Syrie,
retrouver Asmar.Hussman préferait rester
pour se battre, de toute manière nous nous devrions nous rejoindre dans un mois.

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AZMÏNAH
DobrodružnéTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?