Lacunes

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Je ne m'attendais absolument pas à une nouvelle comme celle-ci,
il fallait que je fasse quelque chose, outre ma mission, mon coéquipier était en danger.

Je n'ai aucuns doutes sur sa franchise, lui même, n'était pas au courant, qu'Augustino Battista l'avait repéré.

Le champs était libre, il fallait que je me fasse discrète pour pouvoir accédé à sa chambre.

Il m'a suffit de le charmer, nous étions à table, et toutes les trente secondes, je reservais du vin dans son verre, au bout d'une heure,
il était ivre et tomba dans un sommeil profond.

Ses hommes baissaient la garde,
dès qu'ils'endormait, entout cas il n'y avait presqu'aucuns hommes dans la demeure, ils étaient tous à l'extérieur.

La chambre était vaste, les murs étaient remplît de photos, je me demandais comment ils fesaient pour s'y endormir, je comprenais mieux, pourquoi il préférait s'endormir dans les draps d'une de ses catins.

En effet, la majorité des photos,
contenait le visage de Tyler,
c'était vraiment inquiétant, du premier jour où nous avions posé nos pieds en Sicille à aujourd'hui.

Je ne pense pas qu'il m'avait démasqué, sinon cela ferait bien longtemps que je serais six pieds sous terre.

[...]

Impossible pour nous de quitté l'Italie, et l'inconvénient d'être un agent de la C.I.A est que l'on ne peut pas t'envoyé une dizaine d'hommes à ta rescousse,
comme c'est une mission secrète il fallait qu'elle le reste.

Au moins, nous avions eu droit à l'hélicoptère, il nous servait tout juste à quitter la Sicille pour Rome.

Vous devez être perdus ?
Ne vous inquiétez pas, je vais vous raconté comment nous en sommes arrivés jusqu'ici.

J'avais réussi à secrètement passer un appel à Tyler durant ma séquestration chez le Mafieux.

Mais tout cela me paraissait incohérent, encore une fois,
on me sortît l'excuse d'être tombée dans les pommes et me voilà au réveil dans une chambre dans un hôtel insalubre d'Italie, en compagnie de Tyler.

Tyler :
Excuses-moi, j'aurais jamais
dû te laisser toute seule.

- Comment en sommes- nous sortis ?

Tyler :
Grâce à un bon ami à moi.

Je ne sais pas ce qu'il me prît,
mais je brandis immédiatement mon arme sur lui.

Tyler :
Azmïnah !

- Comment se nomme-t'il !

Tyler :
Baisses ton arme, il se nomme Zayn, il travaille pour la C.I.A comme nous.

- Comment nous a-t'il retrouvé ?!

Je sentais qu'il s'inquiétait,
ce qui a de plus normal lorsque l'on a une arme brandit sur nous,
mais son silence m'impatientais
et de plus, je ne supportais pas d'être dans l'incompréhension.

- Azmïnah baisses ton arme !

Cette fois-ci il avait sortît la sienne, j'avais oublié qu'il fesait tout autant que moi partît de la C.I.A.

Il fesait nuit, et outre notre inconfort, nos dos quasi courbaturé a cause du matelat,
et de ses barreaux, autre chose me préoccupais.

Je détestais cette sensation,
je me sentais.. vide... l'impression d'avoir des lacunes, ce sentiment d'incompréhension permanent,
ce n'étais pas la première.

Ses cinq dernières années,
je m'étais obligée à ne pas prendre consciense de mes questions sans réponses.

Je m'étais mis à repenser à Asmar, mon coeur c'était sérré,
je ne savais même pas si il était encore vivant, la dernière image que j'avais de lui, était lorsque son visage était ensanglanté sous les coups qu'on lui avait administré et ses yeux humides, il criait à pleins poumons pour que ses barbares arrêtent de me battre.
Et tout d'un coup plus rien, et me voilà à New York, ainsi sont mes souvenirs.

Tyler, tenait ma main, il avait baissé son arme et avait réussit à me convaincre de baisser la mienne.

Tyler :
On finira par si faire, il le faut.

- J'ai tellement affronté de chose,
depuis l'âge de mes seize ans.

Tyler :
Alors imagine, ce que cela ça fait d'affronter sans cèsse depuis ses dix ans.

C'est là que j'ouvris les yeux,
et que je compris, qu'au lieu de me pleindre, je devrais regarder autour de moi, et trouver le positif, puisqu'il y a toujours pire que moi.

AZMÏNAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant