Sortir de l'impasse

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J'étais impuissante,
et bien que j'avais encore
les hommes de ma troupe, il était très difficile de prendre contact avec eux, personne ne devait griller ma couverture.

[...]


Rayan :
Je savais que tu allais craqué
et sonner à ma porte !

- Je n'arrivais plus à resister à la tentation, comment ne pas sucomber à votre charme ?

Rayan :
Cela ne fait qu'une semaine
que tu es dans mon Palais, et pourtant tu as réussi à faire ce qu'une autre femme ferait en deux mois, tu m'as tellement séduit, qu'il n'y a que toi, que je regarde.

Il commençait à être tactile,
je savais très bien ce qu'il voulait,
il fallait que je fasse diversion.

- Profitons, de la vie, nous sommes jeunes...

Rayan :
Bientôt je vais partir, ma jolie.

Je fesais mine, de ne pas
être au courant, je jouais la femme naïve.

- Tu dis être séduit,
ayant des yeux que pour moi, mais tu m'annonce, que prochainement tu comptes me quitter ?

Rayan :
Mais je reviendrais, et bien plus fort, avec des milliers de bijoux que je metterais autour de ton cou, et la tête de ce chien d'Asmar.

Je sérrais les draps du lit où nous,
nous trouvions, pour me contenir,
j'avais une envie folle, de l'étrangler.

Je ne suis jamais éternellement dans l'impasse, surtout quand
le temps m'est compté.

Je repensa au comte de la Princesse Schérazade, cette femme qui avait usé de son savoir,
pour ne pas tomber dans le piège,
d'un méchant homme riche.

J'allais faire de même,
et c'est ce que je fis, je lui raconta toutes sortes de mythes, du grecque ancien aux mythes indiens, il était fasciné, on aurait dit un enfant.

Ce rituel se perpétua durant plusieures nuits.

[...]

Lorsque j'en eu l'occasion,
je demanda à quelques hommes de ma troupe, de repartir
dans le sud du Hedjaz, je voulais avoir des nouvelles d'Hussman et surtout de mes fils.

Je voulus aussi, prendre des nouvelles d'Asmar, mais je ne le fis pas, d'une première par fièrté et aussi car je le connaissais par coeur, il serait capable, de débarquer sur un coup de tête au Palais pour me récupérer, tout allait capoter et il se ferait sans doute décapiter.

Parfois l'envie me prenait de retourner dans mes anciens appartements, ou même de crier
" Père " en courant dans les couloirs, pour me réconforter dans les bras de Père,
mais je réussissais à dompter ces envies, il le fallait.

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