La Fusion

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Maintenant deux semaines,
que j'étais mariée avec Hussman.
Tout ce passait pour le mieux,
on passait du temps ensemble lorsqu'il avait du temps libre,
puisqu'il était sans cèsse entrein de régler les affaires du royaume,
et puis dans tout les cas, il n'y avait pas un jour où je n'étais pas au moins une fois en sa compagnie, puisque,
quoi qu'il en soit,
même au milieu de la nuit,
il venait me rejoindre dans notre chambre,
puisqu'évidement
nous dormions ensembles.

[...]

J'avais rejoins Ashemou et Trishna dans le jardin du Palais,
elles discutaient.
Étonnement, à mon arrivée,
il y eût un froid,
ce qui était inhabituel,
nous n'étions jamais à court
de discussion.

- Quel est votre problème ?

Trishna et Ashemou,
se regardèrent,
je sentais bien qu'elles me cachaient quelque chose.

- Dites-moi ce qu'il se passe !

Elles prirent toutes deux,
une grande inspiration.

Ashemou et Trishna :
Azmïnah...

- Je ne comprends pas, parlez moi, s'il vous plaît,
je ne supporte pas d'être dans l'incompréhension.

Trishna hésitait à parler,
alors elle regardait Ashemou,
pour qu'elle se lance en première.

Ashemou :
Azmïnah.. as-tu consommé
ton mariage avec Hussman ?

Je m'attendais à tout sauf
à cette question ;
Je ne voyais pas en quoi ma réponse pourrait poser un problème.

- Humm, non, pourquoi,
c'est ça qui vous met dans cet état ?

Elles se regardèrent,
à nouveau.

Ashemou :
Tu ne réalises pas.. Azmïnah.

- Mais que voulez-vous que je réalise, de plus ?
Je sais que je suis mariée, mais il fautdrait tout de même me laisser du temps.

Trishna :
Mais le temps nous ait compté.. Azmïnah... tout le monde à un intêret dans la vie.

- Oui, je le sais bien, Trishna.

Ashemou prît une grande inspiration.

Ashemou :
Assez, évitons de passer
par quatres chemins.
Il va falloir qu'Hussman est un héritier, en conséquant votre mariage doit être consommé.
Nous savons tous qu'il n'est pas si compliqué pour un homme et une femme, de se reproduire.

- Oui, et quel est le problème ?

Cette fois-ci,
c'est Trishna qui prît
une grande inspiration.

Trishna :
Il se trouve, que les gens de la cours, ont très souvent surpris,
Sûria et Hussman, ensembles.

- Que veux-tu, que je te dise,
une catin reste une catin.

Ashemou :
Ne laisses pas ton orgueil, t'empêcher de voir les choses
tel qu'elles sont, Azmïnah.

Ashemou me fesait vraiment penser à Mère,
elle pouvait s'avérer douce et
en rien de temps,
prendre un ton,
froid et autoritaire lorsque nous parlions de choses importantes.

Il ne me fallut pas beaucoup
de temps,
pour réaliser là où elles voulaient en venir.

- Je suis son épouse, il ne peut pas !

Trishna :
Mais il peut faire d'elle, sa maîtresse et si elle lui donne un héritier, tu risques d'avoir de serieux problèmes...

[...]

Toute la journée,
je m'étais mis à cogiter,
encore et encore,
durant plusieures heures.

La Lune et ses milles étoiles,
avaient fait leur retour,
le ciel était des plus sombres.

Je portais une fine et transparante nuissette,
qui donnait une meilleure vue
sur mes courbes.
Tandis que j'avais détaché mes cheveux qui d'ailleurs avaient poussé,
ils m'arrivaient désormais au bas du dos,
les pointes se déposaient
sur mes hanches.

J'étais restée sobre,
opté pour un maquillage discrait,
il ne fallait pas grand chose pour faire ressortir mon teint, il fallait juste que ma peau soit
bien traitée,
grâce à des soins d'huiles.

J'étais déterminée,
j'avais cette fougue qui
me prenait, la même que je ressentais lorsque je chevauchais les valées de Yatrib,
sur mon pure sang arabe.

À peine avait-il mis un pied dans la chambre,
qu'il avait fait tombé
son équipement,
il tenait à peine sur ses jambes,
c'était l'effet de surprise.

Hussman :
Azmïnah.... tu es...

Je déposa mon index
sur ses fines lévres.

- Refermes à clé, la porte de la chambre s'il te plaît et éteinds la lampe à l'huile avant de me rejoindre dans le lit, s'il te plaît.

J'avais fait exprès de prendre une voix douce et chaleureuse,
la voix la plus mielleuse possible.
J'imitais les filles de Yatrib lorsqu'elles parlaient aux hommes de la troupe de Père.
D'ailleurs,
je me moquais d'elles mais
faut dire qu'à force de les regarder,
j'en ai tout de même,
beaucoup apris.

Hussman :
Azmïnah, tu peux toujours te désister et me demander de sortir, le temps que tu reprennes tes esprits.. parce que, si j'entre dans
ce lit.. Je ne me contrôlerais plus.

Faut dire que c'était étrange,
pour moi, jamais un homme ne m'avait autant désiré,
je pouvais même lire l'intensité
de son désir dans son regard.

Il faut dire,
qu'on enseignait pas comment faire l'amour aux femmes,
on savait que cela plaisait aux hommes et qu'en cet act,
nous pourrions procréer.

Il m'arrivait juste,
d'observer les radieux visages
de mes parents, au réveil.
C'était ainsi que j'arrivais à déduire si la veille,
leurs corps avaient fusionné.

La première fois,
ne fût pas spéciale, excepté que j'avais eu une petite panique,
lorsque du sang c'était mit à couler de mon entrejambe.

Puis à l'aube,
Hussman m'avait réveillé et m'avait demandé si je voulais bien recommencer et ce fût totalement different de la première fois.

J'avais beaucoup moins d'apréhension,
donc en conséquant nous étions
plus détendus.

Je pense que pour la première fois, je connus un tel plaisir,
un plaisir bien différent de ceux que l'on ressent lorsque l'on savoure un délicieux fruit ou lorsque je chevauchais les pleines de Yatrib.

Mon coeur battait,
tellement que j'ai cru qu'il allait
à un moment cessé de battre.
Je ne contrôlais absolument rien,
je me sentais partir, et à la fois,
j'avais l'impression que mon corps était semblable à celui d'une plume.

AZMÏNAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant