Coéquipier

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Tyler était mon coéquipier,
un homme mystérieux tout autant que moi d'ailleurs, c'était pour cette raison que je ne voulais pas apprendre à le découvir,
il risquerait de faire de même à mon égard.

Italie, 2009 :

Qu'est-ce qu'elle est belle la Sicile,
nous étions à Palerme, une ville donnant sur la Méditéranée.

Malheureusment, je n'y étais pas venue pour des vacances, mais plutôt en mission, en vue d'une mafia américo-italienne, qui commençait à perturber l'équilibre des américains

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Malheureusment,
je n'y étais pas venue pour des vacances, mais plutôt en mission, en vue d'une mafia américo-italienne, qui commençait à perturber l'équilibre des américains.

J'étais avec Tyler,
ce fut un peu génant d'ailleurs,
puisqu'il était un homme et moi une femme, et que nous partagions la même chambre d'hôtel, heureusement qu'elle était vaste et que l'on pouvait faire chambre à part, il y avait un canapé-lit dans le salon tandis qu'il me laissa la chambre.

On s'était retrouvé dans un restaurant local à proximité de l'hôtel, pour faire une mise au point comme avant chaque mission.

C'était une première pour tout
les deux, puisqu'il n'avait jamais travaillé avec une femme et moi
je n'avais jamais eu de coéquipier,
j'avais toujours travaillé seule.
Mr.Lewis, préférait que nous travaillions ensembles car la mission pouvait s'avérer dangereuse et nous pourrions partager nos savoirs.

- Alors, à qui avions-nous, affaire ?

Tyler :
Augustino Battista, chef de mafia,
c'est un gros poisson, il n'est pas sûr que nous l'ayions facilement.

- Et d'après toi quelle est la meilleure manière de l'approcher ?

Tyler :
Eh bien... Il apprècie la companie des femmes, traîne très souvent dans des casinos, dans les soirées chiques et dans les grandes expositions.

- Super.. donc je vais devoir jouer la poufiasse.

Tyler :
Excuses-moi, mais je vois pas d'autres solutions.

- D'accord, et toi dans l'histoire,
que joues-tu ?

Tyler :
Je t'expliques la scène,
on entre tout les deux au casino,
moi, je vais jouer le richard, pendant que tu lui lance des petits appel de phare.

Il allait poursuivre mais
je l'interrompu, à mon tour de prendre les commandes.

- Le reste on le fera à ma manière.

Les plats arrivèrent, et on décida de changer de sujet, il le fallait,
sinon nos têtes allaient exploser.

Tyler :

Sinon, je t'ai vu t'entrainer,
tu te débrouilles bien.

- Pour une femme, tu veux dire ?

Tyler :
Le problème avec toi, c'est que
tu es toujours sur la défensive !

- Comment tu peux me juger, cela ne fait qu'une semaine que nous, nous connaissons !

Tyler :
Ne parles pas de jugement,
puisque tu es la première à me juger, je suis sûr que tu m'as déja mis dans le groupe des machos.

- Est-ce que je me trompe ?

Tyler :
Exactement, tu te trompes,
je ne suis pas un macho !

- Très bien, alors merci pour le compliment, j'attents juste de voir comment tu te débrouilleras au combat, puisque je ne t'ai jamais vu à l'œuvre.

Tyler :
Très bien !

Il y eut un petit froid,
sans doute car on n'avait jamais essayé de franchir la barrière des interrogations par pure courtoisie et non de curiosité.

- Et sinon, d'où viens-tu ?

Tyler :
As-ton avis, tu penses que je viendrais d'où ?

- Franchement ?
Je n'en ai aucune idée, tu parles bien l'anglais, sans aucuns accent, mais physiquement tu me ferais penser à une sorte de latino.

Il se mit à rire.

Tyler :
T'es complètement à côté de la plaque, je suis franco-arménien,
mais j'ai passé la majeure partie de mon enfance dans le New Jersey. Et toi ?

Je fus gênée,
je voulais pas non plus en dire trop.

- Je viens du Hedjaz, et mes deux parents aussi.

Tyler :
Pardon ? Mais c'est où ça ?

- L'Arabie Saoudite, si tu préfère.

Par la suite,
nous avions discuter de la C.I.A,
de nos anciennes affaires respectives, faut dire que cela nous passionait et c'était notre point commun.

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