Tout allait pour le mieux dans sa vie,
puis en quelques heures, tout à basculer.
Entre règne , trahison et amour,
comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?
Milles et une épices éffleuraient mon nez, je pense que de tout les paysages que j'ai pu voir dans ma vie, celui-ci est celui que me marque le plus.
Les femmes étaient magnifiques dans leurs Saris, la plupart avaient des petits points rouges sur leurs front tandis que leurs cheveux étaient nattés et extrêmement longs.
Bien qu'au départ ce fût difficile, j'avais fini par m'adapter, je montais facilement les chameaux, les chevaux mais je n'avais jamais essayé les éléphants.
Tout les yeux des passants étaient sur moi, le plus souvent leurs bouches étaient ouvertes, d'autres poussaient des cris d'étonnement puis il y avait ceux qui fesaient tomber ce qu'ils avaient en mains.
J'étais obnubilée par toutes ses belles demeures, je compris que nous, nous approchions du Palais.
On m'aida, par la suite à descendre de l'éléphant. Les yeux d'Ashemou brillaient, à vrais dires elle était surexcitée, je ne comprenais à peine ce qu'elle disait, elle parlait si vite, et me montrait plusieures choses à la fois.
Il est vrai que le Palais était gigantesque, il était tout aussi beau et impressionant.
Il y avait une énorme rangée, des personnes étaient alignés et à mon arrivée c'étaient agenouillés, en signe de respect, me disait Ashemou.
Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, mais cela ne me dérangeait guère, ils parlaient la même langue que les passagers du bateau.
Je me sentais beaucoup plus à l'aise lorsque je pris possession de mes appartements. J'avais exactement douze servantes, six d'entre elles étaient arabes tandis que les autres étaient des indiennes.
Parmis les indiennes : Jalihya, Trishna, Deepkina, Salila, Nagina, Ladha.
Parmis les arabes : Meriem, Janah, Alima, Sûria, Chaïma, Inayah.
Elles étaient tout aussi belles les unes que les autres, ils y avaient des syriennes, des algériennes et des indiennes, mais aucunes d'elles, ne venaient du Hedjaz.
À première vue, elles m'avaient l'air sympathiques mais Ashemou était sur la réserve à mon grand étonnement, elle, qui était d'habitude si ouverte avec tout le monde.
J'avais demandé aux servantes de nous laisser, Ashemou et moi.
- Je t'ai trouvé distante, as-tu un problème avec ses filles ?
Ashemou : Je n'ai pas vraiment de problèmes, je n'ai juste pas confiance, en elles.
- Pourquoi ? Expliques moi, Ashemou, pas de secrets entre nous.
Elle me prît les mains.
Ashemou : Ces filles sont sans doute très sympathiques mais je sais qu'elles ont une double fonctions, outre d'être tes servantes, elles rendent service au Roi, à quelques moments.
Je ne voyais pas vraiment là, où elle voulait en venir, mais je savais que ce qu'elle me disait était important.
- C'est normal qu'elles rendent services au Roi, toi aussi tu lui rends service c'est le Roi.
Elle se mît à rire face à mon incomprehension.
Ashemou : Oui, mais il y a certains services, que je ne lui rend pas comme.. certain services charnels.
Je venais de comprendre, et cela me donnait envie de vomir. Père était un roi, alors je savais très bien, les services que rendaient ses filles. Lorsque, Père ne dormait pas dans la couche de Mère, il allait dormir dans d'autres appartements, avec ce genre de femmes.
Ashemou : Ne te renfermes pas, elles sont tout de même très sympatique, mais garde en tête qu'il y a des choses que tu devras te garder de leur dire. Vous n'êtes pas amies, elles ont leurs propres intérêts comme tu devras avoir les tiens, ne t'inquiète pas être une Reine, s'apprend et puis je ne doute pas que tu en as toutes les capacités.
Après cette conversation, je réalisa que j'était désormais une femme, plus personnes ne me considerait comme une enfant, c'était à moi de m'adapter à cet environnement, à ce royaume. J'étais loins des miens, et pourtant, je me devais d'honorer ma famille, je ne devais pas échouer à mes tâches, sinon on ne me le pardonnerait pas.
[...]
Je brossais mes cheveux, le simple contact entre cette brosse et mes cheveux, me fesait penser à Mère, je les brossais de la même manière qu'elle, en commençant par le milieu, en prenant le haut pour les ramener vers le bas et répéter ce geste plusieures fois, jusqu'a ce que mes cheveux deviennent soyeux et que seules mes pointes soient bouclées.
Je me remémorais la voix de Mère, une voix si douce... Malgrès son âge, il n'y avait pas un seul cheveux blanc pour souiller sa belle chevelure, toutes les femmes du Hedjaz l'enviaient. Elle avait de magnifiques yeux verts, on disait que pour créer ses yeux, Dieu avait prît un échantillon de la célèbre pierre Lapis Zuli et qu'il l'avait mélangé avec de la verdure du Jardin d'Eden, en y ajoutant un soupçon de la source sacrée de Zamzam. C'est pourquoi son regard était aussi étincellant, captivant voir même hypnotisant et qu'il en charmait plus d'un. Malheursement ni Asmar, ni moi, avions hérité de ce majestueux regard.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
[...]
À Yatrib et à Agrabah, il devait être vingt-deux heure. À El Jadida et à Kélibia, il devait être vingt heure. À Jodhpur, il était minuit.
J'attendais que le Muezzin chante, pour m'aider à m'endormir, mais il n'y en avait pas, j'ai pris plusieurs temps à le comprendre. Même dans mes appartements, j'arrivais à sentir l'odeur des différentes épices : Le safran, le curry, le curcuma, et plein d'autres. C'est l'odeur de ses épices qui m'avait aidé à trouver le sommeil, même si auparavant, j'avais presque retourné toute la chambre, pour trouver un endroit adapté, où je pourrais y dissimuler ma nimcha.
Khalil était devant la porte, il veillait comme à son habitude.