Je pensais que les choses allaient redevenir comme elles étaient lorsque j'étais partie, mais ce ne fut presque pas le cas.
Cela va surment vous suprendre,
mais il y avait un sentiment autre que la haine, que j'éprouvais à l'égard d'Hussman, ses lèvres me manquaient et son souffle aussi,
et certe, j'éprouvais une rage immense, puisque cet homme m'avait trahi, blessé, mais malgrès toute cette haine, jamais,
je ne pourrais lui ôter la vie.J'aime Tyler, ou plutôt j'éprouve pour une grande affection et une reconaissance pour être, le père de ma fille, seulement, il était impossible pour moi, de m'imaginer en sa compagnie devant un maire, lui répondre "oui" et qu'il fasse de moi, sa femme, c'était improbable, je n'avais qu'un seul et unique mari, c'était Hussman, et si ce n'était plus lui, ce ne serait personne d'autre, voilà la vérité.
Notre fille avait quatre ans, bientôt cinq, nous vivions ensembles dans le même toit, mais au yeux de la loi, outre un couple ayant un enfant, nous n'avions aucuns liens.
Notre entourage se posait des questions, et lui commençait à s'en poser aussi, jusqu'au jour où il me fit part de ses interrogations.
Bonne ou mauvaise réponse, s'en était une, et elle ne lui satisfesait pas.
Encore une fois, j'avais l'impression de briser une famille,
je boulversais tout, comme à mon habitude, lui, ne comprenait rien,
" Pourquoi ? " " Comment ?"
"Ne te rends-tu pas compte ?" disait-il sous le désespoir, la tristesse et la rage.Aynine, la pauvre était triste,
mais je préfera la garder près de moi, et Tyler accepta mon choix, de toute manière, il décida de reprendre ses fonctions d'espion à plein temps, il partirait dans les quatre coins du monde.Nous étions en pleins mois de juillet, deux mois de vacances, j'avais besoin de partir quelque part, où je trouverais du repos,
un endroit pas non plus inconnu, je voulais retourner dans une terre d'enfance, sans non plus être confrontée au danger, la petite et moi, étions donc parties en direction de Kélibia, en Tunisie.[...]
J'aurais aimé retourner au Palais de Jedda, et la revoir, mais cela devait faire plusieures années, qu'elle ne fesait plus partie de se monde.
On logea dans un hôtel, de notre balcon on avait une vue sur la plage, elle aimait tant la mer, tout comme moi.
Tout allait pour le mieux,
puis un soir, alors que je fesais couler le bain pour Aynine, le téléphone de la chambre d'hôtel sonna, et lorsque je répondis, la réceptionniste m'informa que nous avions de la visite.Je fus stressée, au départ je voulus refuser mais mon instinct m'en dissuada, alors j'accepta et je demanda à la réceptionniste, de dire au visiteur de patienter une trentaine de minutes ou de revenir le lendemain, et c'est avec surprise, que la réceptionniste me dit que le visiteur était prêt à patienter.
[...]
Les cheveux d'Aynine étaient encore mouillés, elle ressortait tout juste de la douche, et les sécher prendrait beaucoup trop temps.
Je lui serrais fort la main,
j'étais sur mes gardes.Lorsque nous sommes arrivées à la réception, j'aperçu un homme d'environ la soixantaine, je n'arrivais pas vraiment à aperçevoir, les traits de son visage, il portait un long manteau noir, avec un petit béret sur la tête, et avait une barbe brune mais presque blanche à cause de la viellesse.
En nous voyant il afficha un sourire, ce qui me rassura même si je ne reconnaissais l'identité de cette personne.
On s'assid, vers un bar restaurant,
on commanda à boire, je remarqua que tout comme moi, il ne prît pas d'alcool même pas necèraisse qu'un cocktail alcolisé,
il demanda un thé à la menthe, tandis que la petite et moi, prenions deux verres de coca-cola.Aynine non plus,
ne comprenait pas vraiment la situation, seulement je vu dans son regard que cet homme lui inspirait confiance.Il fit un geste, qui m'aida automatiquement à découvrir son identité, il prit mon poignet et se mit à le tourner et le retourner,
au moins une dizaine de fois, avant d'y déposer un baiser.Mes yeux brillaient d'émotions,
je n'arrivais pas à croire que tout cela était réel.- Oncle Ashraf !
Oncle Ashraf :
Oh, Sultana.. c'est bien toi, Allah est grand, ma fille.- Je pensais que tu étais...
Oncle Ashraf :
Je pensais que toi aussi...En voyant la petite, il afficha un sourire et changea rapidement de sujet.
Oncle Ashraf :
Comment se nomme cette petite Princesse ?- Elle se nomme Aynine- Hayat.
Oncle Ashraf :
Elle ne ressemble pas vraiment aux deux garçons, elle a les même yeux que ta mère, elle ne ressemble en rien à cet enflure, d'Afdal Soueïda !- Son nom de famille, n'est ni Ibn Talib, ni Afdal Soueïda, mais Erevan.
Oncle Ashraf :
Erevan, comme la captital d'Arménie ?- Sans doute, car son père à des origines arméniennes.
Oncle Ashraf :
Tu t'es rémariée ?- Non, je n'en ai pas eu le courage.
Oncle Ashraf :
Ni même l'envie. disait-il plus sèchement.Je baissa la tête pleine de gêne et de culpabilité.
Oncle Ashraf :
Le coeur a ses raisons, Sultana...- Je sais.. As-tu des nouvelles d'Asmar ?
Oncle Ashraf :
Il a fuit bien loin, très loin..- Je ne comprends pas, a-'t'il quitté le proche orient ?
Oncle Ashraf :
Il est bien loin, et un peu mieux en sécurité.Il me fit signe d'approcher mon oreille.
Oncle Ashraf :
Il se trouve en Amérique du Sud,
me murmurait-il.
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AZMÏNAH
AdventureTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?