La plupart des femmes étaient dans un état inquiétant, certaines étaient droguées, d'autres complètement fatiguées, et les quelques autres qui paraissaient
" normales", étaient beaucoup trop maquillées.Sabrina,
si je me fiais à l'appellation qu'avait prononcé l'homme de toute à l'heure, me tapotait l'épaule à chaque fois que j'observais ses femmes, elle ne voulait pas que je les regarde.Après avoir traversé un long couloir et monter des escaliers,
nous sommes arrivées, dans une salle d'environ treize mètres carrés, qui contenait très peu de meuble et deux petits matelas au sol.
Elle était muette, jusqu'à ce qu'elle puisse fermer la porte,
de la pièce où nous, nous trouvions.[...]
Sabrina :
Tu as sans doute envie de prendre un bain, n'est-ce pas ?Je lui lança un regard complice.
Sabrina :
Ici, il faut patienter,
tu as de la chance, il reste encore deux sceaux d'eaux, Marwa, à transvaser l'eau dans une marmitte, pour en faire de l'eau chaude.- Merci, beaucoup.
Il y eût un court silence,
puis elle s'approcha de moi, et m'inspecta.Sabrina :
Tu as de la chance,
ils ne t'ont pas frappé.- Tu es ici, depuis combien de temps ?
Sabrina :
Bientôt deux ans...Elle me parut pendant quelques instants : songeuse.
Sabrina :
On s'y fait vite, et puis de toute manière, nous n'avons pas le choix.[...]
Je sortais de la soit disant
" salle de bain " une salle complètement délabrée avec pleins de toiles d'araignées aux murs, quel horreur, je n'avais jamais connue une si grande misère.J'entendis des voix d'hommes en bas, je pouvais même y entendre
les claquement dedents des femmes nerveuses.
J'allais m'apprêter à pencher ma tête vers la rampe d'escalier,
mais Sabrina, surgît de nul part et me pinça les côtes, avant de mettre sa main sur ma bouche pour ne pas que puisse émettre un son.Entrées à nouveau dans notre
" chambre", elle prît la parole,
en prenant bien soin de chuchoter.Sabrina :
Es-tu complètement folle ? Tu es en serviette ?! Tu tends le bâton pour te faire battre où quoi, si l'un des hommes en bas t'auraient vu, à coups sur tu aurais été battu puis violer !On aurait dit que la foudre s'abattait sur moi, vu la manière dont elle crachait ses mots.
Sabrina :
Un soir sur deux, il y a une sélection, des hommes viennent dans notre bâtiment, et choisissent entre une et trois femmes, pour assouvirent leurs plaisirs.
Elles reviennent complètement anéanties, parfois encore sous l'effet de la drogue,
d'autres tombent de sommeil, d'autres se noient dans la chagrin absolut.Ce qui me terrifait,
n'était pas vraiment le fait de réaliser la situation, et de me rendre compte qu'il était probable, que je fasse partie de la sélection, non, ce qui m'angoissais était d'imaginer, mon tendre Ziyad, devenir l'un des leurs.

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AZMÏNAH
MaceraTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?