On aurait dit deux milliardaires,
on se pavanait comme Brad Pitt
et Angelina Jolie.Je portais une jolie petite robe
et de beaux escarpins,
tandis que Tyler était en smoking,
nous étions dans le thème des années vingt, à la Charleston.J'avais toujours cette petite apréhension comme avant chaque mission d'infiltration.
Je savais qu'un seul petit détail, même anodin pouvait tout faire capoter.
La musique,
je m'étais adaptée à toutes sortes de musique, contrairement à mes autres collègues, je ne sortais pas beaucoup le soir, car les occidentaux assimilaient généralement soirée et alcool,
il était hors de question que je me mette à boire, c'était dans mes principes.Mes cheveux étaient coiffés de sorte à ce que mon oreillette soit dissimulée,c'était de cette manière que Tyler et moi communiquions.
Augustino Battista,
le style typique du mafieux italien, avec la célèbre coupe à l'italienne, le gros cigarre en main et deux femmes en tenue légère à ses côtés.À peine étais-je passée devant lui,
qu'il me regardait d'un regard pervers, il me dégoutait.Tyler était à fond dans le jeu,
je me demandais s'il n'utilisait pas la mission, comme excuse pour
se faire une partie de poker,
dans tout les cas, il me surprenait.Un homme posa sa main sur mon épaule, et heureusement que Tyler s'était mit subitement à éternuer,
sinon je pense que j'aurai tordu
le bras de l'homme qui avait eu l'indécence de me toucher, j'allais tout faire capoter, mais grâce à mon " coéquipier", j'ai su me rattraper de justesse.Après quelques minutes,
je compris que le geste de l'homme, n'était pas anodin,
une main sur l'épaule d'une
femme, était une sorte de
" marquage " , j'avais tapé dans l'oeil du Mafieux.L'homme :
Madame, veuillez me suivre,
s'il vous plaît ?- Avec plaisir, jeune homme.
[...]
On prît l'ascenseur, et nous sommes arrivés, tout en haut
du casino, un endroit interdit
au publique.Le rouge dominait la salle,
puis deux rideaux s'ouvrirent pour laisser place, au grand mafieux.L'homme qui m'avait emmené jusqu'ici, ne quitta pas l'ascenseur, m'abandonnant dans cette pièce.
L'Italien,
tapa des mains et cela suffit à faire sortir de même les deux femmes qui lui avaient tenu compagnie depuis le début de la soirée.Il avait toujours ce sourire pervers, qui me dégoutait.
Augustino Battista :
Vous êtes très charmante, Mademoiselle.Il parlait très bien l'anglais,
même si il y avait encore
son accent italien.- Oh, mais je n'en doute pas,
ça il est sûre que je sois charmante, sinon je ne vois pas
d'autre raison pour que je puisse avoir l'honneur d'avoir un entretient, et de monter dans les appartements du Grand Augustino Battista.Augustino Battista :
Je vois, que je ne vous suis pas inconnu.- Comment ne pas vous reconnaitre ? Votre nom est dans la bouche, de toutes les italiennes,
restes à savoir, si, leurs dires,
s'avèrent être vrais.Je pu lire sur son visage,
qu'il était flatté, il est vrai que je n'avais jamais vraiment rencontré de diffucultés pour flatter les personnes :
" Les mots coulent sur ta langue avec fluidité tel l'eau sacrée de
la source de Zamzam. "
disait ma Mère.Augustino Battista :
Quel est votre nom ?
Votre visage m'est familié, Mademoiselle.- Ils disent tous, cela !
Il était surprît par mon odace,
il levait légèrement un sourcil.Augustino Battista :
Et bien, puis-je connaître votre nom ?- Tout à fait, je me nomme Charlène.
Augustino Battista :
Charlène, Charlène..
Quel doux prénom, un prénom qui n'écorche pas ma langue, asseyez-vous prêts de moi, je n'aime pas m'assoir seul sur un si grand sofa.Il me dévorait du regard,
et de ses doigts caressait mon épaule.Augustino Battista :
Accordez moi, une nuit, et je peux vous garantir que vous ne serez pas déçu.- Je n'en doute pas, mais les draps de mon conjoint risques d'être vides, pas cette nuit là, mais une autre, si vous le souhaitez.
Augustino Battista :
Prononcez mon nom, trente fois,
tout en fermant les yeux.Bien que sur la réserve,
je le fis tout de même, et au bout de la dizième fois, je sentis un souffle sur ma nuque, qui me fit frissoner, mais au moment où
je tentais d'ouvrir les yeux,
il me les banda instantanément.Au bout de la vingt-cinquième fois, je ressentis un lèger pincement derrière ma nuque,
le parfum pour homme,
Giorgio Armani éffleurait
mes narines.Puis lorsque je finis de compter,
ma coiffe avait été défaite,
et je ne ressentais plus vraiment sa présence sur ma peau, je le vis juste partir, et entrer dans une autre pièce, me laissant seule dans ce grand salon rouge.Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, laissant place à
l'homme qui m'avait emmené jusqu'ici auparavant.De retour à l'étage principal
du casino, Tyler, se précipita vers moi, et posa une main sur mes hanches, et m'entraina vers
la sortie.Tyler :
Pourquoi as-tu pris autant de tant, Azmïnah ?!J'avais chaud malgrès le vent du soir, alors je m'étais attachée les cheveux en queue de cheval.
Tyler, regardait ma nuque
avec insistance, puis il se mit à souffler, comme aggacé.Tyler :
Il ne manquait, plus que ça !- Qu'est ce qu'il y a, encore,
il me semble avoir suivis le plan !Tyler :
Il a marqué ta nuque.- Ce n'est qu'un suçon, d'ici vingt-quatre heures, il ne sera plus présent.
Tyler :
Ceci est bien plus qu'un suçon,
c'est un marquage, il fait souvent cela aux femmes qu'il prend pour proie, personne ne sait comment il fait, mais ses marquages restent plusieurs jours.
Il y'a un liquide spécial dans sa salive, je ne sais pas comment l'expliquer, ce qui fait qu'à plusieurs mètres, un de ses hommes peuvent te repérer, grâce à des lunettes spéciales.- Qu'essayes-tu de me faire comprendre, Tyler ?
Tyler :
Tu es sa proie, et désormais sous sa surveillance, cela sera vraiment compliquer, pour pouvoir quitter l'Italie. Pour une agent de la C.I.A,
tu ne sera pas si secrète, les chances qu'il découvre ta couvertures sont nombreuses,
il va falloir qu'on use de stratègie, Azmïnah.
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AZMÏNAH
AventuraTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?