Douce Charlène

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La fatigue m'avait prît,
je m'endormais pendant qu'il était au volant.

De retour à notre chambre d'hôtel, je pris une douche,
le simple fait de mettre fait mordre la nuque par ce mafieux me répugnait.

J'avais retiré mon alliance,
mais je l'avais gardé précieusement dans une petite boîte, et la regardant, je ressentis de la culpabilité, même si c'était dans le cadre d'une mission,
jamais aucuns hommes excepté Hussman, n'avait déposé ses lèvres sur ma nuque et le fait de cohabiter seule avec un homme, m'arrangeait pas les choses.

Tyler était un chrétien non pratiquant, et encore il se qualifait de chrétien tout juste car cette religion lui avait été inculqué par ses parents, mais il n'en avait aucune attache pour lui, c'était absurde qu'un être humain puisse se laissé dominer par sa religion,
je voyais qu'il ne comprenait pas mes choix ou bien même ma gène,
mais dans tout les cas il me respectait, alors s'abstenait de faire des commentaires.

Tyler :
Bonne nuit, Azmïnah.

- Bonne nuit, Tyler.

[...]

On avait décidé, de se séparer
et de passer le moins de temps ensembles, execpté en fin de journée.
Il fesait les plus grosses recherches, ce que je ne pouvais pas faire, cela serait beaucoup trop dangereux, j'étais sous surveillance.

Je fesais la queue devant une sorte de fast-food de spécialités italiennes, lorsque j'eus un léger pincement à la nuque, qui s'intensifiait au fil des minutes.

Lorsque je m'installa sur une table, et que je mangea la douleur s'affaiblissa mais au moment où je déposa mon plateau et que je sortis du fast-food, la douleur me parut insupportable, j'en eu même des maux de tête.

Vu les marques que j'avais sur
les bras, je compris que je m'étais endormie soudainement,
j'avais donc fait un malaise.

J'étais allongée sur un vaste lit pour deux personnes voir même trois, dans une grande chambre.

Ce qui attira mon attention,
fut les lettres en dorées " A. B " sur l'un des murs de la pièce.

" Ma douce Charlène... "

Oh mon Dieu, il ne me manquait plus que ça, d'ailleurs j'aurais dû m'en douter, c'était Augustino Battista.

- Le Grand Augustino Battista !

Augustino Battista :
Tu peux m'appeller, tout juste Augustino, ma belle.

Il s'assid sur le lit où j'étais couchée.

Augustino Battista :
Tu as bien dormis ?
Un de mes hommes, t'as trouvé évanouie, dans un fast-food, puisque personne ne pouvait venir te chercher aux urgences, je suis venu te chercher.

Je jouais la naïve, alors que
je savais très bien, que le malaise n'était pas une coïncidence,
c'était lui qui l'avait provoqué,
avec cette sorte de liquide ou puce qu'il avait implanté dans ma nuque.

- Merci, Augustino !

Il avait ce sourire mesquin qui s'était affiché sur son visage,
il m'exaspérait.

Augustino Battista :
Ma douce Charlène, que tu es belle...

- Merci, Augustino !

Augustino Battista :
Cette chambre, sera la tienne désormais !

Je compris au ton de sa voix,
qu'il ne me laissait pas le choix,
il était inutile de protester.

- Merci, Augustino.

Une femme entra dans la chambre, avec une grosse assiette de pâtes à la carbonara maison, une recette italienne que j'aime beaucoup.

Pendant quelques instants,
mon côté goumand prît le dessus,
et je sauta dans les bras du mafieux, il pensait sans doute que c'était lui qui avait provoqué ma joie, alors que celui qui l'avait provoqué était tout juste un plat.

On était vraiment au soin
avec moi, cela remontait à bien longtemps que je n'avais pas ressentît cette sensation,
une sensation qui dans ma vie antèrieur était quotidienne,
en une fraction de seconde,
j'en suis venue à penser à mon ancienne vie, Mère, Asmar, Hussman et les enfants, oui, surtout les enfants, que j'avais laissé là-bas.

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