Bien que j'aurais aimé rester,
quelques jours de plus à Antalya,
nous avions du reprendre la route.La Turquie était un beau pays,
il n'y avait pas de désert,
tout juste des grands espaces
de verdure, ou de grand espace remplît de demeure.Bien qu'il nous avait fallut,
un mois pour rejoindre la Syrie,
je ne m'étais pas ennuyée,
je retrouvais le gout du voyage.Je ne céssais de penser à Asmar,
je me demandais ce qu'il était devenu et quand j'allais le revoir.
Je pensais, aussi à ma mère,
mais la différence avec Asmar,
était que je savais qu'elle était en sécurité tandis que lui,
c'était une autre affaire,
mais qu'est-ce que je pouvais
faire de plus ?[...]
SYRIE
La Syrie était un beau pays,
mais il ne fesait pas partie
des plus beaux.
Disons que j'avais une attache pour cette ville, tout simplement car Hussman y était attaché.Pour ma part,
j'étais plutôt stréssée c'était la première fois que j'allais faire la connaissance de quelques membres de sa famille.Ashemou et Trishna,
m'avaient toutes les deux fait comprendre qu'il fallait que
je sois irréprochable.Aucuns sons ne sortaient
de ma bouche,
je laissais Hussman parler,
après tout c'était sa famille,
son univers.Dans le Palais,
il n'y avait que sa petite soeur,
elle se nommait Manel,
elle avait le même âge que moi,
ce qui fût génant tout de même,
d'apprendre que j'avais le même âge que la petite soeur de mon époux, c'était tout de même frustrant.Elle régnait, seule,
ce qui m'impressionnait,
mais n'était pas Reine,
elle le serait qu'après qu'elle soit mariée.
Je tentais de faire bonne figure mais elle était complêtement renfermée.Son comportement était largement différent avec Hussman, sans doute car il était son grand frère, dans tout les cas,
elle était souriante, elle souriait
à chaque fois qu'il lui parlait.Secrètement j'enviais cette complicité qui était similaire à celle que j'avais avec Asmar.
[...]
Hussman était parti en ville,
pour faire des affaires, comme
à son habitude.
Il avait préféré que je reste
au palais pour faire plus ample connaissance avec Manel.Nous étions toutes les deux,
assises à une table dans le jardin du Palais.
Il fesait beau,
et de plus dans la demeure,
il fesait beaucoup trop chaud
pour y resté enfermer.Elle était toujous aussi froide,
elle me fusillait même du regard,
il y avait ce long silence,
qui me mettait mal à l'aise,
face à sa froideur,
je n'osais pas lancer la discussion.Elle prît une gorgée de thé à la menthe et reposa sa tasse,
sur la table, elle ne me lachait pas du regard.Manel :
Je ne sais vraiment pas,
ce que mon frère te trouve.Elle parlait séchement,
je ne m'attendais pas à une
tel remarque de sa part.Je tentais tout bien que mal,
de passer outre, d'essayé de garder bonne figure mais après ce pique, je n'y arrivais plus.
J'étais déja génée, de rencontrer un membre de sa famille,
j'avais même l'impression d'être une intruse,
s'en était assez, je ne pouvais en supporter d'avantage, en me laissant faire, alors, je décida
de jouer franc jeu avec elle.
Si elle pouvait être irrespectueuse,
pourquoi ne pourrais-je,
pas l'être ?- Tu n'as qu'à lui poser la question.
Manel :
Je les connais les femmes,
comme toi.- Sois, un peu plus explicite,
tes dires sont encore floues.Manel :
Tu veux sa richesse, tu essayes de le charmer, pour lui faire croire qu'il y a un autre lien entre vous.
Mais la verité, c'est qu'il te sert juste de roue de secours !- Comment peux-tu me juger,
alors que tu ne me connais pas ?Elle gloussa,
son regard était remplît de malice.Manel :
Faut dire, que je n'ai pas vraiment envie de te connaitre.
De toute manière, tu n'es ni aussi belle, ni meilleure que Sûria.Je comprenais mieux le sens
du diction :
" Qui se ressemble, s'assemble."De grosses pestes,
je ne fus même pas étonnée d'apprendre qu'elles se connaissaient et qu'elles étaient amies.- La seule différence, c'est que l'épouse de ton frère, c'est moi
et non Sûria.Manel :
Tu es si sûre de toi...
Nous n'avons pas dit notre dernier mot.Je ne comprenais pas,
d'où provenait cette haine à
mon égard, je ne la connaissais même pas.- Pourquoi tant de méchanceté ?
Manel :
Pff, et voilà que tu fais la victime,
Sûria méritait amplement d'être à ta place.- Et pourquoi, donc ?
Elle me regarda de haut en bas,
avant de retourner sans un mot,
vers le Palais.[...]
Par la suite,
j'étais retournée dans mes appartements, je me sentais vraiment mal à l'aise et
j'étais préssée de rentrer.Je me suis mise à pensée à Ahlem,
qui allait bientôt devenir mère,
j'aurais tellement aimé être auprès d'elle.D'ailleurs désormais elle avait dix-neuf ans,
le temps passait si vite,
et dire qu'il y a un an, nous étions tout juste deux jeunes filles pourries gâtées, guider par la folie qui vivait au jour, le jour.
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AZMÏNAH
AdventureTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?