Long voyage

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Il était d'un grand calme,
ce qui m'énervait.
Comment pouvait-il paraître aussi serein, après ce qu'il c'était passé
hier ?
Je m'étais m'inquiéter pour lui.

- Tu ne te rends pas compte,
je me suis même imaginer le pire.

Hussman :
Et bien, rassures-toi,
si j'arrive encore à te prendre dans mes bras, c'est que le pire n'est pas arrivé.

Ce qui était bien avec Hussman,
c'était que nous n'étions jamais énervés ou paniqués, au même moment.
Il y'avait toujours l'un de nous deux qui rassurait l'autre.

- Expliques-moi,
ce que tu as fais hier soir ?

Il m'expliqua que Quetta était un village louche, une ville indépendante, même la principauté du Pakistan avait du mal à faire regné son pouvoir sur ce terrtoire, pour la simple et bonne raison qu'il y avait un groupe d'hommes rebelles qui y fesait appliqué leurs lois.
Ces hommes étaient d'anciens soldats de la principauté qui s'étaient rebellés,
voilà pourquoi, ils étaient si bien entraînés.
Ils attaquaient toutes les nouvelles colonies étrangères qui s'arrêtaient dans ce village,
et leurs méthodes étaient
qu'ils fesaient des sortes de Razzias modernes,
ils récupéraient toutes les richesses et allaient même plus loin, en prenant sous leur otage les femmes.
Les femmes dans les colonies,
appartenaient le plus souvent à des grandes familles,
alors ils les épousaient,
leurs fesaient des enfants et en tiraient profits,
pour gagner des titres et
passer des accords avec d'autres principautés.

La rumeure circulait dans notre troupe, que la Principauté Pakistanaise qui régnait au Pakistan, nous avait dupé,
elle était très bien au courant de cette menace et nous avait tout de même fait loger dans cette ville.
Le Roi du Pakistan,
voulait qu'Hussman meurt,
pour s'approprier une partie du territoire Indien,
on c'était bien fait roulé.

C'était une chance qu'Hussman
est survécu, dans notre troupe,
il y avait eu huit soldats qui avaient perdu la vie.

Dès l'aube,
on avait plié bagage et reprit
la route,
c'était pour cette raison qu'à mon réveil,
l'endroit me paraissait nouveau de celui de la veille,
nous étions désormais en Iran.

[...]

Toute la troupe était nerveuse, suite à l'événement d'il y a quatre semaines à Quetta.
Désormais,
à chaque fois que nous fesions escale dans une nouvelle ville, nous étions sur nos gardes.

Hussman,
était distant avec moi,
il passait son temps avec les autres hommes de la troupe,
ce que je pouvais comprendre.
Je le voyais sous un nouveau jour,
sa facette de guerrière, malgrès tout, lors de désagréments avec d'autres troupes étrangères,
il demandait à l'un de ses hommes, de me mettre à l'abrit,
non seulement, il voulait me protéger, mais il voulait m'éviter de voir le combat, il ne voulait pas que je le vois se battre,
il ne voulait pas que je sois le témoin de tout ses masacres.

Bien que j'aimais voyager,
je commençais à me lasser,
je ne supportais plus de vagabonder, on était tel des nomades dans le désert,
on fesait escale dans certains villages mais le luxe offert par un palais me manquait.
J'aimais parfois avoir une situation stable, même si ce n'était que pour un ou deux mois, je voulais retrouvé une certaine routine.

[...]

Le soleil tapait,
la température était des plus hautes.
Nous étions tous épuisés,
les querelles entre les hommes de la troupe étaient nées il y'a quelques jours, c'était à cause
de la fatigue et de la lassitude.

Hussman était en tête,
bien loin de moi, qui étais au milieu de la troupe, de sorte à ce que je sois encadrée,
puisqu'il y avait deux cents hommes, j'étais sur la centième monture.

J'eus une grande satisfaction,
lorsqu'au loin, je reconnu des habitations, des grandes demeures,
tout ce qui fesait références à une grande ville.

C'était magnifique,
les bâtiments étaient tous aussi beaux les un que les autres.
Cette ville avait un charme,
elle était tel que Ashraf Ibn Talib,
mon oncle, me l'avait décrite,
l'une des villes trésorières,
disait-il.

Bienvenue à Yazd.

[...]

YAZD

Nous étions à Yazd, une ville sacrée d'Iran

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Nous étions à Yazd, une ville sacrée d'Iran.

C'était une ville légendaire,
grâce à sa beauté et aux anciennes principautés qui l'ont gouverné.

Il y avait milles et une histoires,
autour de cette ville,
on disait même d'elle, qu'elle était sacrée, qu'elle était un des plus beaux présents de Dieu ou des Dieux.

Yazad fesait avant partie,
du grand territoire Perse,
un empire né, bien avant l'arrivée des religions monothéistes.
Les habitants préservaient leurs croyances tout en restant ouvert sur d'autres.

Ici,
les conflits religieux n'existaient pas.
Entre les Mosquées, les Églises
et les Cinagogues, le paysage était des plus beaux.

Il ne suffisait que de visiter ses quartiers, et entrer dans les ruelles, pour découvir les milliers de marchandises, celles qui venaient des quatres coins
du monde.

[...]

Hussman :
Je sais, Azmïnah, nous,
nous dirigeons vers sa demeure.

Il avait comprit ce que je voulais lui dire,
avant même que je n'ai eu
à le faire.

En effet,
je savais que mon oncle Ashraf ibn Talib, le benjamin des frères de Père, avait épousé la fille
de l'ancien Roi, de cette ville,
la Reine Nassïma Sahar Mehran,
reputée pour sa beauté et sa connaissance infinie sur le monde.

À la mort de l'ancien Roi,
La Reine avait épousé mon oncle,
qui était devenu le nouveau roi.
Leur règne s'étendait sur trois villes :
Yazd, Esfahan et Fârs.

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