Entre Hussman et moi,
une grande complicité c'était créee, cela fesait trois mois que nous étions mariés et il faut dire que je commençais à m'y habituer.Tout était un peu trop parfait,
c'étaient les débuts de notre mariage mais au fil des jours les choses commençaient à se corser :Hussman n'était pas violant avec moi, il me traitait comme une Princesse,
mais je commençais à remettre en doute son respect à mon égard.Dans le Palais,
les rumeures se colportaient très rapidement et malheurement,
le plus souvent elle s'avéraient vraies.Au départ,
lorsque j'avais appris qu'Hussman et Sûria se voyaient très fréquemment, c'était parce que c'était un homme,
il avait des désirs et des pulsions qu'auparavant je ne pouvais assouvir.
Mais maintenant que nous avions passé le cap,
et que nos rapports étaient quasi quotidients,
je ne comprenais pas, pourquoi la rumeure se colportait toujours.
Au fond,
j'en venais même à regretter de m'être offerte à lui,
il ne se rendait pas compte du mal qu'il me fesait, je n'avais pas de sentiments pour lui, bien qu'il existait une certaine attache, mais c'était une question de principe,
la veille il était dans ma couche et au levé du soleil, il se retrouvait dans celle de Sûria.
Elle ne logeait même plus dans
les appartements des autres servantes, elle logeait dans d'autres appartements,
elle avait une chambre à
elle toute seule.L'irrespect poussait encore
plus loin,
puisque néanmoins,
elle était toujours ma servante alors tout les jours,
je devais la supporter,
elle était hautaine, une vraie garce, elle ne se gênait pas pour mettre des robes qui dévoilaient sa poitrine où je pouvais apercevoir les marques déposées par Hussman.
Le pire était que des fois,
nous avions les mêmes,
les marques étaient similaires,
puisqu'elles avaient été faîtes
par le même auteur.[...]
J'étais dans notre chambre,
Hussman était en affaire dans une autre ville d'Inde,
il ne rentrerait que dans la soirée.Puisque notre chambre se trouvait au dernière étage, de mon balcon,
j'avais une vaste et belle vue sur la ville de Jodhpur que jamais
je ne me lasserais d'admirer.Khalil dormait à peine la nuit,
alors il rattrapait ses heures de sommeil en journée,
ce qui fesait, que cette fois-ci,
je ne fus pas avertis de la venue,
de Sûria,
qui était entrée aisément dans
la chambre.- Que faites-vous, ici ?
Sûria :
Azmïnah tu ne me tutoyes pas ?- Non, je ne vous tutoyes pas, alors veuillez éviter de faire de même.
Sûria :
Et pourtant,
vous tutoyez toutes les autres servantes et elles font de même.
Pourquoi serais-je la seule exception ?Elle avait un sourire mesquin
aux lèvres et de plus elle s'était assid sur le lit, sans aucunes autorisation,
elle avait vraiment dû toupet.- Vous êtes l'exception,
parce-que j'en ai l'envie.Je m'étais approchée d'elle,
pour que nos regards puissent
se confronter.- À ce que je sache,
c'est moi la Reine, pas vous.
Dites-moi si je me trompe ?En observant sa gorge,
je pu voir qu'elle avalait sa salive,
ses poings se refèrmaient,
elle avait de la rage.- Quelle est la raison, de votre visite dans ma chambre, voir même dans mes appartements ?
Sûria :
Et bien, je pensais y trouver Huss, mais je vois qu'il est de sortie.Je ne sais pas ce qui m'énervait le plus, le faite qu'elle s'auto-donnait le droit de donner des surnoms à Hussman ou qu'elle osait me mentir en pleins visage ?
Elle mentait, elle savait très bien qu'Hussman était de sortie,
elle voulait tout simplement me provoquer.- À ce que je sache, il se nomme Hussman et non " Huss",
et puis vous êtes l'un de ses sujets,
normalement vous devriez l'appeler sous le titre de Roi.Elle se leva du lit pour me faire face et prît à nouveau son sourire mesquin et son regard hautin.
Sûria :
Huss aime bien que je l'appelle ainsi, et oui, vous avez raison, c'est mon petit roi à moi,
mon roi d'amour.Si elle voulait jouer à celle qui blessait le plus, elle était tombée sur la mauvaise personne,
les mots ne me manquaient jamais.- Malheuresement, vous n'êtes pas sa petite reine mais plutôt sa petite servante.
Sûria :
Détrompez-vous, au lit,
il me surnome "ma Reine".- C'est vrai qu'il y a une différence entre être la Reine des catins et la Reine d'un royaume.
Sûria :
Vous n'avez pas tord,
même si malheuresement vous n'êtes pas la Reine de son coeur,
ni même de son lit.- Et bien vous êtes vachement nostalgique, en tous cas entre être la Reine d'un coeur ou celle d'un royaume entier, mon choix et vite fait.
Elle se tu,
quelques instants avant
de répliquer.Sûria :
Croyez-moi, Azmïnah, moi,
Reine des Catins comme vous le dîtes, pourrait vous surprendre.- Et comment ? Peut-être en nettoyant les vêtements de mon époux, il paraîtrait que les tâches de mon rouge à lèvres, prenait du temps à partir... En plus d'être la Reine de son coeur, vous pourriez devenir la Reine de la lessive, ingénieuse idée, non ?
Elle éclata de rire,
un rire vicieux.Sûria :
Méfiez-vous de l'eau qui tord,
Azmïnah.- Je préferais, Reine Azmïnah.
Elle me dévisagea une dernière fois avant de me tourner le dos
et sortir de la pièce.Cette femme commençait fortement à m'agacer, à plusieures reprises, j'avais voulu en parler à Hussman mais Ashemou et Trishna, m'en avaient dissuadé.
Elles disaient que c'était bien trop tôt,
notre mariage était un peu trop fragile et puis il connaissait Sûria depuis plus longtemps que moi,
et elles l'a connaissaient aussi.Elles savaient qu'elle utiliserait le mensonge pour me faire passer de la victime au coupable,
aux yeux d'Hussman.

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AZMÏNAH
AdventureTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?