Tyler :
Rentrons à New York,
Azmïnah, tu es épuisée et nous n'avons plus rien à faire au Maroc.- Je ne veux pas rentré !
Sans m'en rendre compte,
je m'étais mis à hurler.Tyler :
J'en étais sûre, Mr. Lewis avait raison, cette mission t'affecte, alors que nous ne sommes même pas encore en Arabie Saoudite.- Laisses-moi tranquille, si tu veux partir, part, mais moi je reste.
Tyler :
Qu'est ce qui te retient ?- J'ai de la famille, à voir.
Tyler :
Dis en moi plus.- Non, maintenant laisses-moi dormir.
Tyler :
Pourquoi as-tu fais des recherches sur le Roi du Maroc ?- Tu me piste maintenant ?
Tyler :
L'onglet était toujours ouvert, sur l'Ipad, alors n'essayes pas de m'embrouiller.- Dans tout les cas, où est ton problème ?!
Tyler :
Dans quelle aventure encore, veux tu te mettre !- Mes aventures et non les tiennes.
Tyler :
On devrait écrire un roman, s'intitulant l'épopée d'Azmïnah.- Tu ne sais même pas quel est mon nom de famille !
Tyler :
Et quel est ton nom de famille ?- Ibn Talib.
Il était pensif, il réfléchissait.
- Azmïnah Sultana Ruqalyah ibn Talib. voilà l'intégralité de mon nom.
Tyler :
Pourquoi un si long prénom,
ce n'est tout de même pas comme si tu étais une noble ?!Je voulais lui balancer toute
la vérité, mais encore une fois,
je ne me sentis pas prête à le faire.Tyler :
J'ai parlé à Mr.Lewis,
un des ex agent de la C.I.A,
travaillant désormais pour la royauté, ce porte volontaire pour nous laisser entrer, nous n'aurions que huit heures.- Merci, mais je ne veux pas que tu sois présent.
Il parut offusqué.
[...]
Le Palais n'avait presque pas changé, nous étions proche du port. Ma mère ne se trouvait pas dans la même demeure que le Roi,
celui du Roi, se trouvait à Rabat et non à Tanger, c'est donc pour cela que l'entrée fut moins difficile.Je m'étais fondue dans le décort,
tel un caméléon, en me fesant passer pour une servante.Je marchais sans-cèsse, tentant
de me repérer dans le Palais, me laissant guider par mon instinct.Mon coeur battait à mille à l'heure, c'était comme si, j'arrivais à ressentir sa présence,
l'huile d'argane, était le parfum dominant, tout juste avant que je pousse, ses deux énormes portes rouges.Ses cheveux étaient nattés, d'une nattes extrêmement serrée, elle avait maigris, elle était dos à moi.
- Yemma !
Elle ne se retourna pas.
- Mère !
Elle ne se retourna toujours pas.
- C'est moi, Azmïnah, ta fille !
Puisque elle refusait de me faire face, j'ai cru penser qu'elle ne voulait pas me voir, ou bien pire,
que ce n'était pas elle, mais lorsque je m'apprêta à rebrousser
chemin, elle se manifesta." Quelle mère, ne serait reconnaître, sa progéniture, la chaire de sa chaire, son enfant. "
- Puis-je te prendre dans mes bras ?
Ses magnifiques yeux,
étaient toujours présent, et la prendre dans mes bras, me procurra plusieures émotions, je ne pu m'empêcher de verser des larmes.Lorsque je retira ses bras de mon buste elle s'agenouilla au sol,
tout en criant haut et fort,
" Ya Allah, merci, merci Ya Allah "Elle le répéta vingt-cinq fois.
Mère :
Azmïnah, il va falloir que tu sois forte.- Comme je l'ai toujours été jusqu'à présent ! As-tu des nouvelles de mes fils ?
Elle m'embrassa le front, avant de détourner son regard, du miens.
- Mère ?
Mère :
Je n'ai aucunes nouvelles d'eux..Mes jambes se sont mis à trembler, mon coeur battait tellement fort, que j'ai cru qu'il allait en ressortir de ma poitrine.
Mes dents c'étaient mises à claquer, tandis que mes yeux devenaient humides.Mère :
Rassures-toi, Elïjah et Ziyad, sont en vie ! Il les aime plus que tout au monde.- Je ne comprends pas, sont-ils sous les mains d'Oncle Ahmed ?
Mère :
Ahmed, a été assassiné, il y a trois ans !- Alors comment se fait-il, que tu n'as pas de nouvelle ?
Mère :
Hussman ton mari, refuse de m'en donner.- Je ne comprends pas, pourquoi ?
Mère :
Fait attention à toi ma fille,
part, et insh'Allah, nos chemins se recroiseront plus tard.

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AZMÏNAH
AventuraTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?