À mon réveil, j'ai vraiment cru halluciner, lorsque j'ai sentis une présence dans mon lit, et le contact entre ses cheveux et mon épaule droite.
Cet homme n'avait vraiment pas froid aux yeux, je compris que profitant de mon sommeil, il avait fait éruption dans la pièce et pénétrer dans mon lit, pour s'endormir à mes côtés.
Je m'en voulais à moi même, de ne pas avoir pu être plus vigilante et avoir laissé le sommeil me prendre, si je m'en étais rendue compte, j'aurais pu m'endormir sur la moquette si il le fallait, plutôt de le sentir tout près de moi.
Sans plus attendre, je dégagea mon épaule de sous sa tête, et souleva brutalement la couverture, ce qui provoqua son réveil.
Hussman :
Remets cette couverture, Azmïnah, vaudrais mieux pour toi, que je n'ai pas attrapé froid.- Es-tu devenu un homme sans abris ? Tu me répugnes.
Hussman :
Ah oui, il est vrai que je ne suis pas ton amant !- J'espère que tu ne m'as pas touché.
Un sourire malsain s'afficha sur son visage comme habituellement.
Je m'étais dirigée vers la salle de bain pour prendre aussitôt une douche, lorsque au moment où je me retrouva dénudée devant la glace, je remarqua une tâche se raprochant du violet, sur ma nuque.
- HUSSMAN
je cria son prénom à plein poumon, furieuse et remplît de colère.Hussman :
Inconsciemment, tu prononçais mon prénom dans ton sommeil.- Tu ne peux même pas imaginer, à quel point, je te hais, Hussman Afdal Soueïda.
Hussman :
Moi de même, Azmïnah.- Plutôt mourir, qu'assister à une réception similaire à celle d'hier soir !
Hussman :
C'était un repas de famille, n'as tu pas vu, que t'as cousine était présente ?- Une cousine dont le père à assiner mon Père et qui a souhaité ma mort !
Hussman :
Cela m'importe peu.- Je ne regrette pas les neuf longues années d'absence, je n'aurais pas supporté de voir l'homme que j'aimais, tombé aussi bas.
Je compris très rapidement à l'expression de son visage, que j'avais visé juste, il était touché par mes propos.
Hussman :
Et bien, j'aurais préféré qu'ils t'assassinent lorsque tu étais à Yatrib, de toute manière on a su se débrouiller sans toi.- Tant mieux pour vous.
Hussman :
La seule femme que j'ai vraiment aimé, c'est Sûria, elle, elle ne m'a jamais déçu.Cette fois-ci, c'était moi qui étais blessée.
- Malheureusment toi, tu es le seul homme que j'ai aimé d'un amour aussi fort.
Les paroles étaient sorties sans que je m'en rend compte, mon coeur s'exprimait.
Il déposa ses mains sur mes joues, et ses lèvres sur les miennes.
Ses mains avaient quitté mes joues pour se déposer sur mes hanches.
Je sentis comme une sensation de chaleur dans mon bas ventre, et mes seins se durcirent.
Ses lévres avaient quitté les miennes, pour se déposer sur ma nuque, où je ressentis son souffle.Je déposa sa main sur ma bouche,
je ressentais son parfum, tandis que mes mains se perdaient dans les boucles de ses cheveux bruns.Mes pointes ne touchaient même plus le sol, mes jambes étaient en élevation et s'appuyaient sur le creux de ses hanches.
Hussman :
Azmïnah...- Hussman..
La porte s'ouvra, c'était Sûria.
" Hussman,
Rayan Ibn Talib t'attend en salle de réunion, ne le fait pas patienter, il peut nous être d'une grande aide."Et c'est avec un sourire malsain,
qu'elle referma la porte et s'en alla.La réalité nous rattrapa,
surtout à l'évoquation de Rayan, je me rapella que lui aussi voulait la mort de mon frère, la bulle où nous étions depuis plus d'une dizaine de minutes, s'éclata.Hussman :
Nos chemins se recroiseront, Azmïnah.- Je le sais, Hussman.
Hussman :
Je n'ai pas entièrement perdu ma femme, tu restes la même.- Il n'y a qu'une frontière minime entre la haine et l'amour.
[...]
" Oh Chérie, tu m'as manqué !
Aynine-Hayat , Princesse, descend, Maman est de retour ! "Elle avait prît quelques centimètres de plus, mais c'était toujours ma petite fille, elle me prît dans ses bras tellement fort, que toute deux en tombions par terre.
- Vous m'avez tout les deux manquez.
Tyler :
Tu nous à manquer aussi mon amour, d'ailleurs ça vous dit,
un resto ce soir ?Aynine :
Oui, Oui, oui, Papa !- Oui, mais de préférence italien,
cela fait bien longtemps que je n'ai pas pu ingurgité des pâtes à la bolognaise.Nous étions allés manger à la Venezia, un restaurant italien de Beyrouth.
J'étais heureuse de les retrouver tout les deux, même si je restais encore nostalgique, de mon retour brutale, mes derniers échanges avec Hussman, et tout les autres problèmes.

VOUS LISEZ
AZMÏNAH
AventuraTout allait pour le mieux dans sa vie, puis en quelques heures, tout à basculer. Entre règne , trahison et amour, comment la belle Azmïnah va-t'elle s'en sortir ?